"Nous nous adressons à tous les jeunes de 15 ans et plus, qui souhaitent s'orienter vers les métiers de l'hôtellerie et de la restauration." Benoît Duvillier, coordinateur pédagogique du Centre européen de formation en alternance et par apprentissage (CEFAA), accepte également les jeunes qui n'ont pas le niveau 3e : "Nous leur proposons d'intégrer le Dispositif d'initiation aux métiers en alternance [Dima, NDLR], assorti de vingt semaines de formation au centre et de seize semaines en entreprise." La vocation du CEFAA ? "Préparer aux diplômes", du CAP au BTS restauration, en passant par le baccalauréat professionnel restauration, le brevet professionnel cuisine ou encore la mention complémentaire barman.
L'originalité du CEFAA, créé en 1993 et basé à Villepinte (93), réside dans le choix de l'alternance pour former quelque 510 jeunes chaque année. "Le rythme étant de quinze jours en cours, puis quinze jours en entreprise", résume le coordinateur pédagogique. S'y ajoutent des activités culturelles et sportives proposées par le CEFAA, des sorties pédagogiques, des séjours à l'étranger, des cours de soutien individualisés, un suivi personnalisé au sein du centre et en entreprise, ou encore la possibilité d'être hébergé pendant les périodes de formation à Villepinte.
"Aider les jeunes à grandir professionnellement et humainement"
"Nos formateurs sont tous d'anciens professionnels du secteur de l'hôtellerie-restauration. Leur mission consiste à accompagner et aider les jeunes à grandir professionnellement, mais aussi humainement", souligne Benoît Duvillier. Si bien que durant les trois premiers mois de chaque formation, "nous ne travaillons quasiment que sur le savoir être, afin de redonner confiance aux apprentis, les sécuriser, les rassurer. Des apprentis qui viennent en majorité d'Île-de-France et à 70 % de Seine-Saint-Denis.
Enfin, deux nouveautés pour cette rentrée 2013-2014 : tout d'abord, la mise en place d'un brevet professionnel gouvernante, dont l'enseignement est assuré par un ancien gouvernant du Crillon à Paris. À cela s'ajoute la création d'une formation e-learning, "pour permettre à l'apprenti d'évoluer à son propre rythme, retravailler le cours de la journée et ainsi sécuriser davantage encore le parcours de chaque jeune."
Publié par Anne EVEILLARD