Affaire Joël Robuchon : le Collège culinaire de France dénonce « une attaque médiatique particulièrement malveillante »

Un reportage de France TV infos évoquant des pratiques inqualifiables assimilées à du harcèlement moral dans les cuisines de Joël Robuchon à La Grande Maison à Bordeaux a eu un effet boule de neige dans les médias. Le chef multiétoilé a saisi la justice pour diffamation. Le Collège culinaire lui apporte son soutien.

Publié le 13 mars 2015 à 18:08
« Le Collège Culinaire de France dénonce l'exploitation médiatique qui met aussi facilement en cause, sans preuve ni enquête, un chef réputé internationalement pour son sens des valeurs et l'excellence de son travail ». Alain Ducasse, au nom du Collège culinaire de France, co-fondé avec Joël Robuchon, monte aux créneaux dans un communiqué. « Notre confrère et ami, Joël Robuchon vient de subir une attaque médiatique particulièrement malveillante qui nous laisse accablés par la façon dont certains journalistes conçoivent leur métier. ». Le Collège culinaire va plus loin. « Nous savons que personne n'est à l'abri de ce genre de diffamation, aujourd'hui à la portée de l'humeur de n'importe quel mécontent, avec la complaisance de certains journalistes à la recherche d'un scoop. Mais le manque de professionnalisme de certains médias qui acceptent de relayer ces rumeurs, porte atteinte à la gastronomie française toute entière ». Une crainte que de nombreux professionnels, de diverses régions, ont fait remonter au Collège culinaire de France.
Alain Ducasse précise, s'il en était besoin, que le Collège Culinaire de France « ne cautionne pas la violence en cuisine », mais que les professionnels doivent « être vigilants en permanence sur le risque d'être pris en otage par une machine médiatique souvent aveugle qui donne une représentation caricaturale de la réalité ».

 


Publié par N.L.



Commentaires
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tartempion

mercredi 11 février 2015

Bon d'accord que les chefs soient solidaires entre eux mais ,si cet événement a eu une telle portée médiatique , c'est forcément que des problèmes récurrents existaient dans les cuisines de ce restaurant non encore étoilé .

Cette dernière précision pourrait être importante dans la recherche de la vérité , je ne parviens pas en effet à imaginer qu'un journaliste puisse en vouloir à la gastronomie française au point de jeter Joël Robuchon en pâture aux affamés de scoops qui gravitent dans le marigot politico-médiatique parisien .

Les phénomènes psychosociaux sont souvent inconnus des grands chefs dans le milieu étoilé , les traumatismes psychologiques d'un commis peuvent alors être confondus à une inadaptation au monde de l'hôtellerie de luxe .

La recherche permanente de la performance , les fortes attentes des dirigeants peuvent déclencher subrepticement ce type de phénomène au sein d'une équipe.

Il ne serait pas inintéressant de s'attarder sur le fait que cette affaire éclate précisément alors qu'une pression terrible doit s'exercer sur le chef de ce restaurant pour obtenir la reconnaissance du prochain guide rouge en 2016 .

En attendant ,il faut laisser la justice démêler le vrai du faux ,l'un des protagonistes ment forcément !
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MARIE

mercredi 11 février 2015

A Tartempion : Ca serait la première fois que les journalistes, ne prenant pas la peine de vérifier leurs sources, raconteraient n'importe quoi ? Parce que tout simplement en portant atteinte à un grand nom ça fait vendre le papier, n'est-ce pas ?
Et Bravo à Joël Robuchon qui a porté l'affaire au pénal ! Bravo au Collège Culinaire de France qui n'acceptant pas d'être sali par la médiocrité, fait front avec le Chef !
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cheefcook

mercredi 11 février 2015

je travail dans la restauration depuis 37 ans et ayant occupée tout les fonctions d'apprenti à chef de cuisine et patron je dois dire que quand j'ai commencé les brimade et vocabulaire violant étaient monnaie courante
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MARIE

mercredi 11 février 2015

Oui, quand vous avez commencé... mais heureusement depuis ce temps là les rythmes, les ambiances ont bien changé depuis !
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Oeufs

mercredi 11 février 2015

Je me souviens de l'ambiance, délétère, au Plazza, quand E.Briffard, tout juste arrivé, lorgnait la seconde étoile...
Assez d'accord avec Tartempion, les attentes du chef et de ses seconds étaient très fortes...ce n'est pas eux, qui étaient violent verbalement, mais toute la chaine en dessous...et forcément, ça tombe sur le plus bas, l'apprenti ou les 3ème commis, qui n'ont pas les épaules ni la carapace pour supporter.
Le problème est que là-haut, ils n'interviennent pas pour stopper ce type de comportement (trop la tête dans les étoiles?)
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Thierry

jeudi 12 février 2015

Tous les cuisiniers ayant évolué dans les grandes maisons savent comment se comporte robuchon avec ses équipes. Je pense que le journal l.hotellerie devrait avoir le courage de le dénoncer. J.espere qu'un journaliste va enquêter. Qu il regarde le nombre d'heures travaillés des gars qui bossent chez lui et leurs feuilles de paies.
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cheefcook

jeudi 12 février 2015

cheefcook à Marie je peu dire qu' il y à malheureusement encore des comportements inadmissibles sur du personnel en qualification heure de travail non respecté pourboire à la téte de la personne discrimination et cautionné par des chefs ayant de grande réputation gastronomique en façade mais aucune compassion pour les petites mains .oui il y a du changement . mais à mon sens très peu la législation du travail à évolué tant mieux mais malheureusement pas toujours respecté par certain ce qui implique le taux de personnel restant dans ce métier.il y a cas voir le nombre d'affaires que les prud homme ont à juger et les tribunaux les jeunes n'hésite plus à dénoncé ces comportements ce qui est une bonne chose car au début de ma carrière cela aurait été impensable.
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MARIE

jeudi 12 février 2015

Comme vous le dites si bien, la législation a évolué, et aujourd'hui c'est très facile, dans le cas de harcèlement, de saisir le CP, voire d'assigner aussi l'employeur au pénal.
De même, il me parait également clair que dans le cas où l'employeur se retrouve faussement accusé (ce qui est aussi le cas par ailleurs) il attraie les demandeurs devant la juridiction pénale (un peu plus regardante sur la qualité de la preuve fournie... et sur la véracité des témoignages !)
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MARIE

jeudi 12 février 2015

Cheefcook et Thierry : les dépassements d'horaires ne sont pas constitutifs de harcèlement. Mieux encore : si les fiches d'horaires réalisées sont tenues et qu'elles ne correspondent pas au salaire payé (voir aussi si la modulation est en place dans l'établissement) cela est très facile à démontrer. Le salarié a tous les éléments en main pour réclamer son dû à l'employeur (lettre recommandée AR) et en cas de non paiement si les heures sont dues il a à sa disposition la prise d'acte.
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josephine

jeudi 12 février 2015

josée...
à l'âge de 40 ans j'ai fait une reconversion professionnelle car passionnée par la cuisine et la pâtisserie.
lorsque j'ai passé mon CAP pâtissier, cuisine et mention traiteur.
lors des stages, les professeurs nous recommandaient certains restaurants et nous déconseillaient d'aller avec certains chefs étoilés car violents physiquement et verbalement non pédagogues, insultants.
lors d'un stage en pâtisserie le chef pâtissier avait des vues sur moi et comme je n'ai pas répondu à ses avances il l'a été humiliant insultant et désagréable verbalement en disant à mon prof que je n'étais pas faite pour le métier de la restauration à ce jour j'ai travaillé dans plusieurs structures traditionnelles semi- gastro et collectivité traiteur. j ai travaillé pour le compte d'une entreprise prestataire de service en restauration pour un chef
étoilé de la région des B D R.. il m'avait remarqué et demandé de travailler dans sa brigade. pour moi c'était ma plus belle récompense d'avoir été remarqué par un chef étoilé je suis passionnée par ses chefs. et je lui dit merci. je pense qu'il se reconnaîtra. car il a eut 1 étoile en 2014.
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Biba

lundi 16 février 2015

Je travaille dans la gastronomie depuis un certain temps, et que des étoilés, dans toutes les maisons où j'ai travaillé il y a des problemes, insultes, violence physique très grave, harcelement....
Je comprend que il y a la pression des étoiles, mais souvent c'est gratuit, et simplement innacceptable. Je suis consterné de voir qu'aucun chef aie eu le courage d'aller vers le commis, c'est un monde de lâche. J'ai été agressée en cuisine avec un couteaux émanceur, j'ai deposé une main courante au commissariat et une semaine après j'ai été licencié puisque j'ai osé me defendre. Je n'ai pas été la seule à être agresse, mais personne veux temoigner, ils ont tous peur.
J'ai honte de ça, on m'a appris que la cuisine c'était le partage, le respects des produits et du travail, mais il n y a pas de respect des gens. C'est consternant, que les chefs laissent faire cela!
Tout le monde trouve normale qu'on se fasse tabasser pour un couvercle, je ne peux pas penser que l'excellence c'est ça.
L'excellence est le respect, je ne dis pas qu'il ne faut pas de discipline, mais pas la violence. Si les guide devaient juger les restaurants par rapports à l'ambiance qui regne dans les cuisine, il n y aurais aucune étoile.
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MARIE

mardi 17 février 2015

Biba, vous êtes agressée avec un couteau émanceur et la seule chose que vous faîtes c'est déposer une main courante ???? J'hallucine : que faites vous du Droit de retrait ? de la rupture avec prise d'acte ?
Même pas un 'accident du travail' qui vous protège justement du licenciement ???
C'est hallucinatoire ; à l'heure où les syndicats sont si prompts à faire jouer la carte du harcèlement, vous vous limitez à la main courante ?
Alors, comment dire... si avec de tels faits vous vous en tenez à une si faible dénonciation, il n'est pas étonnant que 'tout le monde trouve normal de se faire tabasser pour un couvercle' : si on compare les proportions avec une agression au couteau, c'est 'si peu' ! Il y a des actes avec lesquels on ne doit pas montrer la plus petite complaisance, sans quoi même victime on en devient blâmable.
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jackouille27

mardi 17 février 2015

Marie, vos propos sont consternants, je ne sais quel est votre emploi, mais nier à ce point le fait qu'une certaine forme de violence, verbale, psychologique ou physique existe en cuisine, cela est vraiment navrant. Il n'est pas question d'en faire une généralité ,mais simplement de dire oui cela existe dans certains établissements. Vous hallucinez pour la main courante, les salariés de quelques branches économiques que ce soit, ne portent plus plainte ou ne vont pas aux prud'hommes de peur de perdre leur emploi. Cela c'est la réalité de ce beau monde du travail.
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jackouille27

mardi 17 février 2015

Marie, vos propos sont consternants, je ne sais quel est votre emploi, mais nier à ce point le fait qu'une certaine forme de violence, verbale, psychologique ou physique existe en cuisine, cela est vraiment navrant. Il n'est pas question d'en faire une généralité ,mais simplement de dire oui cela existe dans certains établissements. Vous hallucinez pour la main courante, les salariés de quelques branches économiques que ce soit, ne portent plus plainte ou ne vont pas aux prud'hommes de peur de perdre leur emploi. Cela c'est la réalité de ce beau monde du travail.
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Thierry

mardi 17 février 2015

Marie ne connaît pas ce milieu c'est évident.Je comprends les propos de biba. Si on accepte pas le système on est grillé dans ce milieu. J ai été chef de partie dans un 3macarons et un jour j ai protesté car on mangeait en 5mn debout car il n'y avait pas de réfectoire et avec des cuillères car il n'y avait pas de fourchettes pour nous! J ai été grillé sur Paris, car mon surnom était le syndicaliste . Je faisais 80h par semaine et me faisait insulter du matin au soir !!! Mon colocataire était dans un autre 3macarons c'était pareil.
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MARIE

mardi 17 février 2015

Alors oui je connais bien ce milieu ... mais je suis désolée quand on a peu d'amour propre, de fierté, de respect de soi-même on ne tolère pas de se laisser humilier ne serait-ce que par des paroles...
Nous sommes dans un état de Droit et non de fait.
Il suffit de vouloir se faire respecter. J'ai travaillé seule jeune femme avec une équipe d'hommes.
J'avais à peine 30 ans quand j'ai eu mon premier poste à responsabilité. Croyez moi le premier qui s'est manqué, il a été 'mis d'équerre' illico presto.
Et j'attendais celui (mon supérieur hiérarchique) qui eut trouvé quelque chose à redire.
Le silence c'est de la complaisance, voire de la coopération dans la maltraitance.
Il y a des lois, et à la disposition du salarié je le répète le droit de retrait.
Il n'est pas question de nier que ces faits existent. Il est tout simplement question de vouloir utiliser les moyens de droit qui sont à la portée de n'importe quel salarié. Car, je me demande quelle peur on peut avoir à être licencié lorsqu'on subit de telles ignominies... Comment quand de tels faits se produisent on peut vouloir continuer à travailler dans une telle maison ?
Mais, c'est vrai qu'il y en a qui aiment leur 'bourreau ' !
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jackouille27

mardi 17 février 2015

Bravo Marie, vous faites partie de ces responsable qui pensent, si j'en crois vos écris, au respect des personnes et des conditions de travail, cela dit il faudrait avoir l'avis des personnes qui travaillent avec vous. Vous parlez d'amour propre, de respect de soi-même etc..........mais tout ceci n'aurait pas lieu d'être si les employeurs respectaient ce qu'ils font signer aux salariés, et s'ils avaient eux aussi le respect des personnes. Encore une fois cela n'est pas une généralité, mais cela existe.
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MARIE

mardi 17 février 2015

oui c 'est clair que non seulement j'y pense, mais c'est une obsession ! comment pensez vous qu'on puisse travailler et aller de l'avant si on ne soucie pas des ressentis de ses collaborateurs ? Je ne tutoie personne, j'utilise toujours les formules de courtoisie (svp, merci...) je n'insulte JAMAIS personne, et ... encore moins je ne frappe !
Je ne vois même pas comment cela me serait possible, tant je ne supporte même pas (et n'ai jamais accepté l'idée) que cela puisse se produire envers ma personne.
Et, je suis convaincue que tout commence là : ne rien tolérer, pas même le premier dérapage. Je parle d'amour propre, parce qu'honnêtement je ne voie pas comment on peut accepter l'image qu'on a de soi-même si on laisse les autres nous traiter comme des serpillères !
Je demeure convaincue que si des 'boss' s'autorisent des dérapages (insultes, gestes déplacés, coups...) c'est qu'à un moment la 'victime' a laissé avancer le maltraitant. Ces situations sont d'autant plus inadmissibles que le Droit français encadre parfaitement les relations au travail. Et, que si les procédures civiles ne sont pas suffisantes, on peut très bien attraire les protagonistes devant les juridictions pénales.
Les moyens de Droit existent : servons-nous en !
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cheefcook

mardi 17 février 2015

bonjour Marie je vois que vous êtes toujours dans le dénis ! enfin comment pouvez vous imaginer q'un employeur réagirais ou même un Chef si il savait qu'il serait convoqué par les prud' hommes ou autre tribunaux , vous savez trés bien que le téléphone marche trés bien pour le recrutement ou non . j'ai même vue le cas sur une annonce (le bon coin) ou l'employeur demandait avant même de voir le candidat les numéros de téléphones de ses derniers patrons donc il y a le droit et les mauvaise habitude de la profession et le cautionnement de tous y compris les services de l'état car il ne sanctionne ce genre de fait que très rarement alors continué à alimenter ces commentaires .. mais qui pour beaucoup ne reflète pas la réalité au quotidien dans les petites structures et les grandes maisons..
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MARIE

mardi 17 février 2015

Cheefcook bonjour, Comment croyez vous que réagirait un employeur ou un Chef voyait que sa brigade, solidaire de celui qui se fait maltraiter, lui rend le tablier en faisant jouer son droit de retrait ?
Pensez-vous qu'il irait téléphoner à droite et à gauche pour raconter sa mésaventure, ce qui l'obligerait à expliquer comment cela se passe chez lui... Parce que le bouche à oreille auquel vous vous référez, sachez qu'il joue dans les 2 sens et que maltraiter le personnel ce n'est guère une référence pour une maison !
Je ne suis pas du tout dans le déni. Mais, le mutisme me parait bien incompréhensible quand on est si maltraité (coups, injures..) alors que c'est un jeu d'enfant pour une équipe soudée de mettre les points sur les 'i' au 'tortionnaire' . Il ne faut pas se cacher derrière des prétextes (les patrons qui appellent etc...).
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cheefcook

mardi 17 février 2015

bien je pense sincèrement que vous vous raconté une histoire et que vous défendez votre emploi ou peu être occupez vous un poste qui vous permet de promouvoir la puissance des Chef et voir des petits chefs qui sot eux encore plus dure . seriez vous dans ce cas? sinon je vous plaind
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MARIE

mardi 17 février 2015

Cheefcook, merci pour votre commisération ! je ne me raconte aucune histoire et je ne fais pas la promotion des chefs,ni celle des petits chefs. Il fut un temps où effectivement en cuisine ça valsait dans tous les sens (casseroles, couteaux... noms d'oiseaux). En ce temps-là il n'y avait aucune loi sur le harcèlement, et le Droit de retrait n'existait pas.
Aujourd'hui il est grand temps que ceux qui s'estiment maltraités se secouent et usent des moyens de Droit à leur disposition. Ce n'est même pas du courage, c'est de la dignité !
Moi ceux que je plains ce sont tous ceux qui se retranchent derrière des pseudo excuses et acceptent de se laisser humilier par petits et grands chefs !
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Biba

mardi 17 février 2015

Bonjour Marie, merci pour vos temoignages, mais je vous trouve particulierement agressive.
J'ai porté une main couratne, à la suite du licenciement j'ai deposé une plainte au prud'homme et maintenant au procureur de la republique pour demarrer une procedure penal.
Depuis que j'ai demarré la procedure, je peux vous assurer que c'est très difficile travailler par la suite, j'ai du enlever l'experience de mon CV tellement me portais prejudice, purtant je n'ai pas faite de faute professionnelle.
Certaines personne de l'établissement où j'a travaillé, qui ont aussi été agressés verbalement et physiquement ont refusé de temoigner. Je me retrouve seule contre un geant de la gastronomie sans aucun soutien, et je peux vous dire que ce n'est pas facile tous les jours mentalement. Je vis seule avec ma fille, et travailler c'est important. Avant de traiter les personnes de serpillere, reflechissez un peu.
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MARIE

mercredi 18 février 2015

Biba, lisez bien ce que j'ai écrit. Je n'ai jamais dit que les autres sont des serpillères. J'ai textuellement écrit : 'si on laisse les autres nous traiter comme des serpillères'. La nuance est importante.
Je ne suis pas agressive. Je fais un constat. Je dis que de nos jours les moyens juridiques existent et que le fait est constitutif de qualification pénale. Alors, si cela s'avère il ne faut pas hésiter à aller vers la juridiction pénale.
Je salue votre détermination qui vous a conduite à ne pas vous limiter à la main courante. Vous avez raison de poursuivre. Et justement, malgré la difficulté que vous rencontrer, je pense que pour vous c'est justementplus valorisant de vous être levée contre cette méthode inacceptable. Mentalement, psychiquement, c'est certainement plus valorisant que continuer à se savoir humiliée et malmenée. Dans quelques mois, quelques années, vous verrez que vous serez mieux avec vous-même que si vous vous étiez enfermée dans le silence (qui soit dit en passant mène souvent à la dépression).
Que les autres n'aient même pas osé témoigner sur les faits qu'ils ont vus, en dit long sur leur analyse de la situation. Parce que demain, ils subiront un sort similaire au vôtre... Ce qui est dommage, c'est que vos anciens collègues n'aient pas saisi l'opportunité que vous leur avez présentée pour faire éclater ce système ! Vous vous êtes soustraite à cet enchaînement : Bravo tenez bon !
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un employé

vendredi 20 février 2015

apparemment le sujet interpelle et fait débat. Ne serait il pas plus intéressant, au lieu de vous invectiver les uns, les autres, de vous pencher sur le contenu des programmes des centres de formation ou autres écoles hôtelières qui dispensent peut être des formations quelque peu incomplètes et qui ne mettent peut être pas assez l'accent sur la nécessité d'être désormais très vite efficace, performant et réactif comme le réclame la profession, donc le client? Ne serait il pas plus pédagogique et honnête également de la part de certains chefs de reconnaitre qu'ils ont eu une forme d'apprentissage qui n'a certainement plus cours actuellement au vu de l'évolution des mentalités et qu'il faut changer de méthode? Toutes les émissions de télé avec tel ou tel redresseur de tors ainsi que certains films doivent également être pris avec, comment dire, avec des pinces à dresser... Je pense que ce serait plus constructif que chacun se remette en question et s'assoie bien à la place qui est la sienne. Personnellement, je détesterais profondément qu'on me harcèle et qu'on me parle comme à un chien errant au lieu de m'expliquer clairement mon travail en amont (formation interne). Qui fait quoi, comment et en combien de temps? Qui puis je solliciter en cas de demande? J'ose espérer que Germinal n'a pas laissé son empreinte dans les cuisines des restaurants dont l'immense majorité des Chefs qui les occupent sont à honorer pour l'excellence de leur travail, quel que soit leur référencement. Ceci dit, il y aura toujours des exceptions qui confirmeront la règle et c'est bien ça qui fait le genre humain... Et... 'bon appétit bien sûr!'...

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