Sacré Meilleur apprenti de France il y a dix ans, le chef a rejoint ensuite la brigade du Palais de l'Élysée avant de retrouver Avignon et de prendre la responsabilité du restaurant gastronomique de l'Hôtel d'Europe, celui-là même où il avait effectué son apprentissage. "De cette dernière expérience j'ai apprécié le contact direct avec les clients qui s'installaient à la table du chef, juste à côté du passe. Pour moi cela a été une sorte de déclic !"
Aller au devant des clients
Un déclic qui l'a conduit à donner ce style très personnel à son restaurant de 12 tables pour un total de 28 couverts. "J'ai choisi de m'appuyer d'abord sur un seul noyau qui fait tout, de la transformation des matières premières le matin jusqu'au service au déjeuner ou au dîner. Mes deux complices en cuisine ont accepté de me suivre en connaissance de cause. Ils n'ont pas le choix, ils sortent avec leurs assiettes et vont au devant des clients. Pour moi, c'est aussi l'opportunité de souligner le sentiment de partage et, bien entendu, de permettre aux clients d'exprimer leur ressenti en direct lorsqu'on vient débarrasser."
S'il a choisi privilégier l'équipe de production, Mathieu Desmarest a fait un autre choix fort en misant sur la présence d'un sommelier en salle. Pierre Baud, ancien de l'Hôtel d'Europe également, prend les commandes et se concentre ensuite sur les accords mets et vins au travers de la vente de vins au verre et d'une jolie sélection de bouteilles. "Il est un pilier de la maison", assure le chef qui sait à quel point la vente de vin contribue à la bonne assise financière d'un restaurant.
#MathieuDesmarest# #HôtelEurope# #Avignon# Elysée #PierreBaud# #Riedel# #Pollen#
Publié par Jean BERNARD
mercredi 22 août 2018