La reprise
du seul hôtel-restaurant de Chaumeil, un village corrézien de 1 200
habitants, a permis de lutter contre la désertification rurale. Avec une
capacité de restauration de soixante couverts et six chambres pour l'instant
non classées, l'Auberge des Chaumettes était depuis plusieurs années en difficulté. Cindy
et Jérôme Baudry, un
jeune couple en reconversion, a donc pris les commandes de l'établissement en juillet dernier. "Ici, l'activité est saisonnière et les
différents propriétaires qui nous ont précédé n'ont pas su s'adapter. Nous
relançons l'affaire avec de nouvelles idées", explique Cindy Baudry.
Elle souhaite donner à son auberge une nouvelle image. Cuisine soignée, apport de produits frais majoritairement bio, soirées thématiques, ouverture de nouvelles chambres (9 au total seront opérationnelles d'ici 2018). Dans cette stratégie de développement, le partenariat engagé avec la municipalité sera primordial.
"Notre image est positive et le lieu rajeunit"
"Nous n'avions plus les moyens financiers d'assurer la cantine de notre classe unique, révèle le maire de Chaumeil, Jean-Pierre Kuttig. Nous avons donc proposé à notre restaurateur de l'assumer, en lui demandant de nourrir nos 14 élèves, chaque midi scolaire."
Les enfants, âgés de 6 à 12 ans, sont installés dans la grande salle et surveillés par un employé. Mais c'est la restauratrice qui les sert et qui compose les menus. La qualité est au rendez vous, l'ambiance également, et les clients traditionnels ne sont pas perturbés pour autant. "Côté finances, on ne gagne rien, mais notre image est positive, le lieu rajeunit, et cela nous implique dans la vie de notre village, précise Cindy Baudry. Les enfants donnent envie aux parents de venir à leur tour déguster notre cuisine, mais nous jonglons avec nos fournisseurs et nos frais pour ne pas y perdre. Car l'apport de la commune et des parents est modeste - 5,20 € au total par tête - et comme je ne cuisine que des produits du terroir, ce n'est pas toujours facile. Cependant, tout le monde est satisfait : la mairie, les parents, les enfants, les clients, et c'est là l'essentiel."
Pour Élodie, 10 ans, le sauté de veau aux petits légumes du déjeuner du jour est un vrai bonheur. Elle n'hésite pas à le dire : "La cantine à Chaumeil, c'est encore meilleur qu'à la maison !"
Elle souhaite donner à son auberge une nouvelle image. Cuisine soignée, apport de produits frais majoritairement bio, soirées thématiques, ouverture de nouvelles chambres (9 au total seront opérationnelles d'ici 2018). Dans cette stratégie de développement, le partenariat engagé avec la municipalité sera primordial.
"Notre image est positive et le lieu rajeunit"
"Nous n'avions plus les moyens financiers d'assurer la cantine de notre classe unique, révèle le maire de Chaumeil, Jean-Pierre Kuttig. Nous avons donc proposé à notre restaurateur de l'assumer, en lui demandant de nourrir nos 14 élèves, chaque midi scolaire."
Les enfants, âgés de 6 à 12 ans, sont installés dans la grande salle et surveillés par un employé. Mais c'est la restauratrice qui les sert et qui compose les menus. La qualité est au rendez vous, l'ambiance également, et les clients traditionnels ne sont pas perturbés pour autant. "Côté finances, on ne gagne rien, mais notre image est positive, le lieu rajeunit, et cela nous implique dans la vie de notre village, précise Cindy Baudry. Les enfants donnent envie aux parents de venir à leur tour déguster notre cuisine, mais nous jonglons avec nos fournisseurs et nos frais pour ne pas y perdre. Car l'apport de la commune et des parents est modeste - 5,20 € au total par tête - et comme je ne cuisine que des produits du terroir, ce n'est pas toujours facile. Cependant, tout le monde est satisfait : la mairie, les parents, les enfants, les clients, et c'est là l'essentiel."
Pour Élodie, 10 ans, le sauté de veau aux petits légumes du déjeuner du jour est un vrai bonheur. Elle n'hésite pas à le dire : "La cantine à Chaumeil, c'est encore meilleur qu'à la maison !"
Publié par Jean-Pierre GOURVEST
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