Déjà propriétaires du Corléone à Montauban
(Tarn-et-Garonne), Laurent et Corinne Abadie viennent de
reprendre deux établissements attenants au cinéma d'Agen (Lot-et-Garonne). Le
couple a dans l'idée d'ouvrir un bar à vins-tapas, Le Plancher des vaches, de
135 places, à l'ambiance décontracté pour des after-works ou des repas d'affaires.
À côté, ils pensaient dans un premier temps créer un jumeau de leur premier
restaurant avant de se raviser en voyant le succès d'établissements ayant misé
sur le rétro américain. Ils décident alors de créer le New York Diner, de 125 places.
Après avoir pensé un temps à se rapprocher d'une franchise, ils optent
finalement pour l'indépendance et créent leur univers : couleurs flashy, néons,
ambiance Amérique des années 'sixties' proposant de la restauration rapide :
burgers, baggels et smoothies...
Un projet de 800 000 €
Le couple a investi 800 000 € dans l'affaire. "Nous avons tout de suite vu qu'il fallait ne faire qu'une seule cuisine, pour mutualiser les coût", détaille Laurent Abadie. Pour faire tourner les deux établissements, il a fallu recruter onze équivalents temps plein en cuisine et dix en salle. Les nouveaux arrivants ne sont pas sans concurrence : juste à côté est installé le P'tit Bonheur, proposant une cuisine bio et locavore, mais aussi le McDonald's. Cela n'inquiète nullement Corinne et Laurent Abadie, qui voient cela comme une saine émulation. "Les offres sont complémentaires. Ici, il y a une clientèle potentielle de 400 000 personnes par an avec le cinéma, il y a largement de quoi faire vivre plusieurs restaurants."
Et les chiffres leur donnent raison : malgré l'absence volontaire de publicité, les deux établissements ont fait 6 934 couverts (5 075 pour le NY Diner et 1 759 pour le Plancher des vaches) depuis leur ouverture avec un ticket moyen de 13 € pour le premier et de 21 € pour le second. La communication devrait débuter le mois prochain : "Nous attendions de nous rôder pour lancer les campagnes de publicité." À terme, le couple pense mettre en place des animations dans chacun des restaurant : dégustations de vins pour l'un et concours de pin-up pour l'autre, par exemple, afin de faire vivre le quartier et d'attirer toujours plus de client. L'objectif affiché est de faire 1,5 M€ par an.
Un projet de 800 000 €
Le couple a investi 800 000 € dans l'affaire. "Nous avons tout de suite vu qu'il fallait ne faire qu'une seule cuisine, pour mutualiser les coût", détaille Laurent Abadie. Pour faire tourner les deux établissements, il a fallu recruter onze équivalents temps plein en cuisine et dix en salle. Les nouveaux arrivants ne sont pas sans concurrence : juste à côté est installé le P'tit Bonheur, proposant une cuisine bio et locavore, mais aussi le McDonald's. Cela n'inquiète nullement Corinne et Laurent Abadie, qui voient cela comme une saine émulation. "Les offres sont complémentaires. Ici, il y a une clientèle potentielle de 400 000 personnes par an avec le cinéma, il y a largement de quoi faire vivre plusieurs restaurants."
Et les chiffres leur donnent raison : malgré l'absence volontaire de publicité, les deux établissements ont fait 6 934 couverts (5 075 pour le NY Diner et 1 759 pour le Plancher des vaches) depuis leur ouverture avec un ticket moyen de 13 € pour le premier et de 21 € pour le second. La communication devrait débuter le mois prochain : "Nous attendions de nous rôder pour lancer les campagnes de publicité." À terme, le couple pense mettre en place des animations dans chacun des restaurant : dégustations de vins pour l'un et concours de pin-up pour l'autre, par exemple, afin de faire vivre le quartier et d'attirer toujours plus de client. L'objectif affiché est de faire 1,5 M€ par an.
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Publié par Anne Letouzé
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