Depuis votre arrivée à la tête du GECO Food Service, quels sont vos premiers constats ?
Michel Sanson : Tout d’abord, le GECO compte une centaine d’entreprises adhérentes, toutes issues du secteur de la restauration hors domicile. Soit un millier de contacts aux profils variés, puisque nous avons aussi bien des professionnels du marketing, du commerce, de la RSE, que des nutritionnistes ou encore des juristes. Preuve que le facteur humain reste une clé du succès d’une entreprise liée à la restauration. Dans un second temps, j’ai été frappé par la multiplicité des défis que sont la transition écologique, la transition alimentaire et la transition générationnelle, avec un marché des séniors qui ne cesse de croître. Autre constat : nous sommes un décrypteur de tendances des marchés de la consommation hors domicile et nos actions doivent rendre nos adhérents toujours plus agiles. Surtout à l’heure de la hausse des coûts des matières premières et de celle des tarifs de l’énergie, associée aux nouveaux comportements des consommateurs et à une inflation qui pèse sur leur pouvoir d’achat. Enfin, nous devons rester fidèles à nos valeurs. À savoir une ouverture d’esprit - car nous sommes dans un marché en mouvement perpétuel -, un engagement sur le long terme et une quête d’excellence indispensable pour maintenir notre crédibilité et notre capacité d’influence vis-à-vis des pouvoirs publics.
Quelles pistes de travail souhaitez-vous développer ?
Le GECO doit poursuivre son travail de décryptage de l’environnement réglementaire et des tendances du moment. Parallèlement, il faut développer notre offre de formation - certifié Qualiopi depuis l’automne 2023 -, car les attentes sont croissantes, notamment en matière de RSE et category management. Enfin, nous devons continuer à affirmer notre rôle de point de référence d’un écosystème : le GECO est le lieu où l’on peut réfléchir sur les enjeux de toutes les restaurations.
Quelles sont les prochaines études que le GECO Food Service va publier ?
Après l’étude 'Horizon 2030', sur la restauration de demain qui tend vers le cuisiner écologique, les menus hybrides – avec du végétal, du sucré, du healthy, des saveurs du monde… - et l’expérience client, nous préparons des travaux complémentaires. À l’instar de l’étude intitulée 'Comment la dynamique digitale impacte la chaine amont de la restauration', qui sera présentée au printemps 2024, avec des données de compréhension des attentes des restaurateurs. Puis, à la rentrée 2024, nous publierons également des travaux menés sur la hiérarchisation des critères d’achat en fonction des typologies de clients.
Publié par Anne EVEILLARD