"Un restaurant haut-de-gamme, féminin, intimiste, boudoir." C'était dans les projets de Cédric Moulot depuis des années, c'est fait. Dans les bâtiments de l'ancien restaurant étoilé Julien, le trentenaire a tout cassé et tout refait à son idée. C'est en effet lui qui a imaginé toute la décoration et l'architecture. Résultat : 4 salons cosy et élégants pouvant accueillir chacun de 4 à 10 personnes dans les étages, et un espace bistronomie, La cuisine de Thierry, qui compte 16 couverts face à la cuisine semi-ouverte dirigée par Thierry Schwartz, qui se partage désormais entre son Bistro des saveurs (1 étoile Michelin à Obernai, 67) et la capitale alsacienne.
La décoration est très connotée siècle des Lumières dans les salons, avec moulures, cristal et oeuvres d'art. Des gravures du palais des Rohan voisin et des berges de l'Ill habillent les murs, notamment de l'espace bistro, meublé de tables hautes. Les noms du restaurant et des salons rendent d'ailleurs hommage à cette époque. La vaisselle est signée Christofle et Hermès. Autre originalité pour un restaurant à Strasbourg, 1741 propose un service de voiturier.
La cave est riche de 1 500 références et chaque mois, un vigneron est mis en avant. On peut visiter le lieu et y prendre l'apéritif. Le repas en salon est décliné en deux menus et un choix à la carte, actualisée quotidiennement en fonction des denrées fournies par des producteurs locaux.
Attente et amplitude maximales
L'investissement total se monte à 1,2 M€ et, fidèle à ses convictions appliquées à ses autres établissements (Le Tire-bouchon, 231 East Street et La Taqueria), Cédric Moulot a prévu une amplitude maximale pour 1741: ouverture midi et soir (dernière commande à minuit), 7 jours sur 7 et 365 jours par an. Stimulée par une habile campagne de communication, notamment sur internet et les réseaux sociaux, l'attente pour 1741 peut maintenant être comblée.
Publié par Flora-Lyse Mbella