la VAE n'est pas assez connue, Sylvie
Aujourd'hui, vous pouvez valider vos compétences avec la Validation des Acquis de l'Expérience : ça, c'est un dispositif qui vous permet de préparer un dossier de mise en valeur de vos savoirs-faire.
Pour quels diplômes : des diplomes liés à votre profession (BEP, BAC Pro, BTS, et de nouvelles validations - depuis 10 ans déjà - les CQP de l'Industrie Hôtelière, validant des postes de base aux postes de direction), ou des diplômes plus généralistes qui permettent aussi un transfert professionnel vers d'autres filières, toujours de tous niveaux.
Avec quels financements : pendant votre temps de travail, ou en marge, vous sollicitez un Dif auprès de votre employeur.
Pour avoir exploré ce projet pour plusieurs salariés, le coût est faible, il demande surtout du temps pour préparer son dossier.
A priori, le besoin de formation complémentaire pour obtenir le diplôme n'est pas obligatoire, il peut être un besoin partiel.
Donc, un dispositif plus accessible que le Cif.
Pour obtenir les 1ères informations sur le Dif : http://www.fafih.com

réflexions sur la partie Ressources Humaines
Quand l'ensemble des professionnels, des Tpe aux grandes structures auront compris que leurs entreprises sont de véritables sources d'apprentissage des métiers, et aussi de la vie active,
Quand les mêmes auront compris que les candidats peuvent y faire carrière, même avec des non diplômés de la profession,
et que ces mêmes candidats non diplomés apprennent non seulement un métier, et au delà, ils ont accès à une véritable école de la vie active, parce que leurs entreprises sont par nature, ouvertes sur le monde des autres,
et que dans ce contexte, du chef d'équipe au chef d'entreprise, l'accompagnement tutoral réel, concret, dans des actions mesurables, leur permet de faire progresser leurs collaborateurs, et d'établir des relations au travail de confiance, ce qui n'exclue pas la rigueur et l'exigence des résultats dans la qualité du travail,
Quand les candidats comprendront aussi que le tremplin vers la vie professionnelle peut passer par une carrière à durée déterminée ( 5 ans ?) dans la restauration,
Quand la branche et les entreprises convaincues par cette hypothèse communiqueront autour de ça,
nous aurons dans les entreprises de meilleurs collaborateurs
Quant au rôle joué par le salaire, je vous renvoie sur mon blog, consulter le thème de la prime d'objectif liée aux nombre de couverts, destinés à tous, du plongeur au cuisinier en passant par le serveur.
Ex concernant l'intérêt de travailler dans la restauration : dans une entreprise de moins de 20 restaurants, avec 350 salariés, parmi les personnes issues des emplois occasionnels et alimentaires, type étudiants, nombreux sont ceux qui ont vu l'intérêt de travailler dans la restauration, 10 ont posé leurs candidatures à la promotion interne et seront de bons adjoints d'ici 12 à 16 mois, et ils sont aussi un vivier de directeurs.
Cette réflexion est accessible à toutes les tpe, dès l'instant que le dirigeant pose un regard différent sur les candidats disponibles pour travailler dans la restauration.
Autre temps, autre besoin, autre méthode de gestion des potentiels.
Bien sûr, ces perspectives sont déjà développées dans de nombreuses entreprises, dans ce domaine, les groupes ont montré la voie. Ne doit-on pas prendre le meilleur des expériences des autres ?