Cher Jean Luc...
...ta proposition part d'un bon sentiment mais:
Comment vérifier que le restaurateur a tenu ses engagements sur 3 ans?
La durée de 3 ans n'est pas recevable par le gouvernement qui lache 2,7 milliards d'€ (aides Sarkosy déduites)immédiatement
Enfin quand l'état parle de prix(consommateurs) emploi salaires(equipes) et modernisation (investissement), il ne dit pas au choix il dit ce sera sur les 3 que l'enveloppe doit se répartir.
Voila en partie pourquoi les discussions entamées depuis le 19 mars dernier sont longues et difficiles. D'autre part je tiens à préciser qu'il y a les discussions liées aux contreparties de la baisse de la TVA et il y a aussi les Etats généraux du 28 avril qui doivent etre un nouveau départ pour la profession. En fait le 28 avril prochain l'histoire ne fait que commencer...je précise cela car je ne suis pas sur que tout le monde l'ai compris comme cela
Amitiés

Little Bay et les autres...
Le restaurant auquel vous faites allusion à Londres s'appelle Little Bay. Le client paye ce qu'il veut ou plutôt ce qu'il estime être le prix juste à payer pour la prestation proposée. Une rencontre avec ce restaurateur nous a fait découvrir que son ticket moyen a perdu environ 8% par rapport a ce qu'aurai payé les clients sans cette technique. En revanche sa fréquentation a bondi de 37%.Quelques restaurateurs sont entrain de lancer le même système en France depuis quelques mois. D'autre part au cours de la crise que nous traversons actuellement, il y a 2 catégories de restaurateurs tous segments confondus. Ceux qui naviguent de - 2% à - 7% et ceux qui naviguent de -15% à -40%. La crise est malheureusement là pour tout le monde cependant le point commun qui existe entre ceux de la 2eme catégorie est clair: ils ne faisaient déjà pas leur boulot correctement avant la tempête! Morale de cette histoire : le restaurateur qui fait partie de la 2eme catégorie et qui mettrait en place la technique de Little Bay n'aura évidemment pas les mêmes retombées et impacts.