Bonjour,

Allez au CFA, demandez leur un formulaire de constatation de rupture, remplissez-le et faites-le signer à l'apprenti s'il est majeur ou à ses parents s'il est mineur.

En clair VIREZ LE !!!

Vous avez tout à perdre à garder ce genre d'élément au sein de vos effectifs !

A votre place je ne tarderais pas. Les difficultés engendrées parmi vos équipiers et l'image déplorable de ce genre de comportement devant la clientèle ne peuvent être que désastreuses.

Vous êtes le patron, agissez comme tel.

Alain.

merci, j'attends la venue du médiateur prochainement.

Alors c'est que vous avez du temps à perdre ...

Vous avez aussi le droit de ne pas écouter les conseils que vous êtes pourtant venue chercher ☺

non, je sais simplement que pour "virer" quelqu'un il faut suivre une procédure, je lui adresse d'abord un avertissement sinon tout peut se retourner contre moi !!! j'ai discuté avec l'apprenti, il ne veut pas quitter son emploi donc je ne vais pas signer seule un document de rupture ! je voulais juste savoir s'il existait des sanctions autres que l'avertissement et avoir des conseils de restaurateurs passés par là et je vous rassure, je n'ai pas de temps à perdre mais je ne veux pas perdre d'argent non plus ! ces jeunes connaissent bien leurs droits même s'ils oublient leurs devoirs !

Bonjour Nina,

Le formulaire en question n'est ni plus ni moins qu'un avenant de "rupture d'un commun accord d'un CDD", c'est facile à remplir et d'un effet immédiat.

Je comprend votre réaction MAIS :

Ce genre d'individu n'est pas compatible avec nos métiers, et n'a pas sa place dans nos établissements.
Expliquez-lui fermement que son attitude ne correspond pas aux critères en vigueur dans votre entreprise, que vous ne souhaitez pas continuer ce contrat d'apprentissage, que la situation va se dégrader à SON détriment (il faut que vos paroles soient suivies et votre attitude DOIT changer à son égard), que cela va mettre en péril l'obtention de son diplôme, (je vous rappelle que l'entretien avec le maître d'apprentissage compte pour beaucoup dans la note globale de son examen) bref poussez-le dehors et soyez persuasive.

J'ai déjà eu ce genre de cas et ne pas être expéditif et pas suffisamment réactif est toujours dommageable à l'établissement.

Avec trente ans d’expérience, je préfère un prud'homme plutôt qu'une ambiance infecte et des clients mécontents.

Alain.

oui merci Pascale, c'est bien ce que j'avais l'intention de faire j'hésitais entre l'avertissement et la mise à pied disciplinaire ! je vais d'abord opter par l'avertissement.
Merci pour vos précieux conseils.

Bonjour Madame Carbillet et Nina,

Je ne parlais pas de rompre unilatéralement ce contrat, mais "de faire le forcing" pour que cet apprenti signe la rupture.

C'est moins élégant que les conseils de Mme Carbillet qui sont la voix de la sagesse , ce qui est pertinent quand, en face, vous avez quelqu'un d'honnête et de raisonnable, ce qui n'est pas votre cas.

Mais tenez-vous au courant de la suite de ce dossier. Je serai très intéressé de savoir qui a la meilleure connaissance de la nature humaine. ... :-))

Alain.

ah mais pas de soucis Monsieur De Vielder, je connais bien aussi la nature humaine, dans nos métiers, on y est malheureusement confronté quotidiennement ! mais croyez-moi que ces jeunes "sautent" sur la moindre occasion qui pourrait leur permettre de rester chez eux tout en étant payé !

Je suis d'accord avec Alain , ce genre d'individus n'a rien à faire dans nos métiers , mais l'avertissement est trop gentil:de suite à votre place je ferais la mise à pied disciplinaire, car vous touchez au porte monnaie...si petit soit il .Nous aussi nous avons eu jusquà 23 salariés , et croyez moi ils ne nous font pas de cadeaux...
Bon courage à vous,
Joelle

Bonjour à toutes et tous, les conseils de madame Carbillet sont frappés au coin du bon sens et ceux d'Alain et Nina pleins de "professionnalisme" je voudrais dire de vécu ! Pour ajouter mon grain de sel (dans nos métiers cela ne mange pas de pain !) je dirais qu'il y a deux problèmes 1) l'apprenti qui n'est ni dans son rôle ni à sa place et vis à vis duquel toutes les précautions légales doivent, à mon sens, être prises car on ne prend jamais assez de précautions; 2) la famille dont le comportement ne facilite ni la vie du petit commerce ni la quiétude des autres salariés de l'entreprise. Confrontés à ce problème il y a maintenant plusieurs années nous avons tiré au canon et non pas au pistolet à bouchon : après avoir obtenu un témoignage écrit de nos collaborateurs mis en cause nous sommes allés au commissariat porter plainte. La police n'a enregistré qu'une simple "main levée" mais a convoqué les frères et cousins. Cela a eu deux effets d'abord notre personnel s'est senti soutenu et ce n'était pas la moindre des choses, ensuite les voyous sont restés chez eux et tout le monde a compris que nous étions dans un "établissement de droit".
Je pense indispensable l'action en direction de la famille : nous n'avons besoin ni de voyous comme salariés, encore moins comme apprentis et surtout, surtout que les familles qui ont déjà raté leur partition ne nous empêchent pas de tenter d'y remédier.
Embrassez qui vous voulez !