Derrière le nouveau restaurant Zéphirine, une “auberge urbaine” ouverte début novembre à Bordeaux, il y a une histoire de famille. Le chef Romain Corbière s’est associé à sa sœur Marie et à Bertrand Arnauld, le mari de celle-ci, pour créer ce restaurant de 40 couverts en salle, 20 en terrasse et épicerie, avec le comptoir Zeph où l’on trouve des plats en bocaux et autres gourmandises. Après treize ans chez Alain Ducasse et des postes de chef exécutif au palace la Réserve de Beaulieu et à l’Intercontinental Bordeaux Grand Hôtel, Romain Corbière a eu envie de proposer “une cuisine de partage, sans carte pour ne pas être figé. Sans chichi, les trois entrées du jour sont posées sur la table et chacun se sert. Idem pour les garnitures de la viande, du poisson ou du plat végétarien. J’aime beaucoup les légumes : mon accompagnement signature est un céleri rave cuit au four pendant 1 h 30 dans une pâte à pain parfumée au romarin.”
Dessert signature
Coté dessert, le chef et son pâtissier Nicolas Cailleaud ont créé le Zéphirin, en hommage à l’arrière grand-père de Romain et Marie, créateur d’une recette spécifique de pâte à crêpes. Se basant sur cette recette, ils ont réalisé plus de 100 essais pour aboutir à leur dessert signature, confectionné avec un appareil japonais. La formule complète pour le déjeuner s’affiche à 29 €, et 49 € pour le dîner. Marie et Bertrand Arnauld, qui ont travaillé dans l’hôtellerie, veillent sur la salle et l’épicerie. “Nous y vendons des produits que l’on cuisine, ou que l’on connaît et aime. Ce comptoir permet aussi du lien avec les clients, avec les gens du quartier”, résume-t-elle. La clientèle, variée, se laisse porter par ce lieu de vie.
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Publié par Laetitia Bonnet Mundschau