Le Buron de la Croix-Saint-Robert, dans le massif du Sancy (63), a ouvert en février 2014. La première saison a été humide et fraîche. "Mais pour un début, ce n'est pas grave, souligne Raphaël Talis. cela nous a permis de peaufiner les derniers réglages." Ici, les clients sont des randonneurs, des touristes. Avec sa compagne, Sandra Sarliève, le chef propose des plats simples, copieux avec des petites touches d'originalité (15 ou 20 € le menu).
Ravitaillement en traîneau
En été, la terrasse est idéale pour s'offrir des rafraîchissements. Mais de décembre à avril, la route du col de la Croix-Saint-Robert, à 1 300 mètres d'altitude, ferme. Le buron se transforme alors en refuge. Il y a dix couchages à l'étage, plus une salle de bains et des toilettes. "Nous ne pouvons travailler que sur réservation et en demi-pension minimum [42 ou 45 € la nuit par personne, NDLR]. Il faut compter une heure de marche pour atteindre le buron. Tout le ravitaillement se fait en traîneau, raconte Raphaël Talis. Il ne faut pas oublier quelque chose. C'est l'aventure à trois quart d'heure de Clermont-Ferrand. Pas de télévision, un internet peu performant... Mais il y a de la lecture."
Le concept connaît de bons débuts, même si les règles sont strictes : prévoir serviette, savon, duvet; redescendre ses déchets dans la vallée, etc. Des jeunes ont déjà réservé pour la Saint-Sylvestre. "Je vais sortir un peu des potées, truffades et autres spécialités auvergnates pour leur proposer une ambiance plus asiatique", prévoit déjà le chef.
Publié par Pierre BOYER