Des pavés au sol, une colonne Morris, des anciens lampadaires, des devantures de restaurants reconstituées... Il ne manque plus au nouveau restaurant Le 14 juillet que les dessinateurs de la place du Tertre pour s'imaginer à Montmartre.
"On souhaitait que nos clients retrouvent à Strasbourg un petit coin de Paris, explique Régis Geiger, l'un des quatre associés. Nous avons tous beaucoup voyagé, poursuit le globe-trotter passé par les Antilles, l'Afghanistan ou encore Haïti. Et lors de nos périples, c'était cette ambiance qui nous manquait et que nous avons souhaité recréer."
Son ami de longue date, Stéphane Wernert, commercial de formation, a lui vécu deux ans aux États-Unis. De retour à Strasbourg, il s'est lancé dans la restauration événementielle avant de reprendre, avec sa société Côté cour, le Café de l'Opéra en 2010, puis le Café du théâtre national de Strasbourg en 2013.
Les classiques du bistrot
Au 14 Juillet, le cadre, le mobilier mais aussi la carte rappellent Paris. "Nous proposons des plats typiquement français, les grands classiques du bistrot. Tout ici est fait maison", souligne Régis Geiger. La saucisse grillée-purée côtoie ainsi la salade périgourdine et les cuisses de grenouille poêlées. Le midi, sont notamment proposés un plat du jour, Le Funiculaire, à 9€ et le menu Métro (entrée, plat, dessert) à 15€.
Le chef Christophe Hamm, qui a fait ses armes au Saumon à Wasselonne (67), à l'étoilé au Jardin de France à Baden-Baden en Allemagne, avant de travailler au Café de l'Opéra, s'amuse à créer des sauces originales pour chacun des plats : le cordon bleu s'associe par exemple à une sauce au camembert.
Avec ses 62 couverts - plus une cinquantaine en terrasse - ce bistrot parisien, installé au rez-de-chaussée du foyer Amitel, compte déjà parmi ses clients des employés de la cité administrative, située à deux pas. Ces derniers poursuivront peut-être la soirée dans le bar qu'ouvriront prochainement les quatre associés, toujours au sein du foyer.
Publié par Sonia DE ARAUJO