D'autant avec la montée en puissance de la restauration clandestine chez les particuliers et de l'arrivée d'Airbnb sur ce secteur. L'Umih 63 a relevé plusieurs autres cas de concurrence déloyale : un restaurant associatif de 50 places en pleine zone commerciale, un hébergement théoriquement destiné aux apprentis mais qui accueille tout type de visiteur à 35 € la nuit, ou encore par l'ouverture de 350 chambres sur l'agglomération de Clermont-Ferrand (une pétition a été adressée au maire, Olivier Bianchi) et la présence de 800 hébergements sur les plateformes.
Le syndicat demande donc l'aide des administrations pour que la loi soit respectée par tous, que des contrôles soient réalisés et que la concurrence soit équitable. Ce message a été adressé à la Direccte et à Gilles Brunati, directeur de la protection des populations, qui assistait aux travaux. Et l'Umih 63 sollicite aussi l'appui des élus pour soutenir l'activité - notamment en demandant le retour des pré-enseignes - et pour faire appliquer la loi. "Toutes les communes peuvent exiger la récupération de la taxe de séjour. Il suffit de le décider", a insisté Vincent Lanthon, administrateur au sein de l'Umih 63.
UMIH
Publié par Pierre BOYER