Lors de l'assemblée générale de l'Umih 62 le 27 mai dernier à Calais, Régis Florin, son président, a rappelé que l'organisation professionnelle était la première du département avec 1 300 adhérents sur les 4 350 établissements et les 11 000 salariés du secteur. Les grands thèmes d'actualité ont également été abordés dans tous les secteurs.
L'hôtellerie a ouvert le bal, avec le classement et la mise aux normes d'accessibilité : si le premier est en bonne voie, la seconde se présente bien à condition d'avoir des bons audits. "La loi ne sera pas repoussée, préviennent les responsables de l'Umih. Mais des dérogations pourront être accordées."
Pour la restauration, la création du titre de Maître restaurateur et de la section traiteur-organisateur de réceptions en début d'année ont réjoui l'assemblée et son président qui a insisté sur l'importance de la formation - via notamment Umih formation - et des emplois de génération pour répondre aux demandes du secteur.
"Vigilance et savoir-vivre partagés"
Le monde de la nuit a longuement été évoqué, à la suite des incidents à répétition qui se sont déroulés à Calais les semaines précédentes. "Il faut démystifier ce secteur qui répond à un besoin de notre société. Les professionnels savent gérer leur clientèle et la sécurité. Vigilance et savoir-vivre partagés sont de mise avec l'aide des pouvoirs publics", rappelle Régis Florin.
La multiplication des formes de commerce illégal - chambres d'hôte, buvettes temporaires, repas organisés sans suivre la réglementation -, a fait l'objet de protestations de la part des responsables de l'Umih. Ils demandent aux pouvoirs publics d'être plus vigilants sur cette concurrence illégale qui porte atteinte à la profession dans une conjoncture difficile.
Dans ce contexte délicat, auquel s'ajoute l'augmentation possible de la TVA à la rentrée prochaine, Régis Florin a insisté sur le professionnalisme, indispensable pour "faire la différence". Il a rappelé le rôle fédérateur de l'Umih qui "créé des liens, est à l'écoute et tente de trouver des solutions aux préoccupations de la profession."
Publié par Emmanuelle COUTURIER