L'Hôtellerie Restauration : Hervé Bourg, vous êtes le patron du restaurant Le Marché à Cahors. Le Lot était un des rares départements où l'Umih n'était pas représenté, vous avez donc tout à faire aujourd'hui ?
H. B. : Il y a 450 hôtels, restaurants, bars ou discothèques sur le département. Nous souhaitons arriver en trois ans (la durée de mon mandat) à fédérer 40 à 50 % de la profession. Je vais avoir un rôle important au niveau des autorités (préfecture, pompiers, mairie…). Il faut se faire connaître et développer des liens avec tous les institutionnels, on doit travailler main dans la main. Nous sommes là également pour conseiller nos adhérents et les soutenir. Il ne suffit plus aujourd'hui d'être un bon restaurateur ou hôtelier, il faut s'adapter aux nouvelles réglementations.
Le département du Lot a de précieux atouts touristiques, vous estimez qu'ils ne sont pas assez mis en valeur ?
On peut même parler de défis à relever. Le Lot est un département qui emploie beaucoup de saisonniers, certains établissements ne sont ouverts que six à huit mois par an. Il faut arriver à développer un tourisme à l'année. Mettre en place de nouveaux produits : circuits autour de la truffe, du foie gras ou encore du vin de Cahors… Je crois beaucoup en l'oenotourisme. Il ne faut pas rester sur nos acquis en matière de tourisme. Savez-vous que 14 % des étrangers qui traversent la France l'été ne s'arrêtent pas ? On doit valoriser notre belle image gastronomique.
Un coup de jeune s'impose ?
Coup de jeune aussi sur nos entreprises. Il va falloir qu'on monte au créneau pour aller défendre nos adhérents face aux banques qui sont de plus en plus frileuses pour octroyer des prêts. De nombreux établissements ont besoin de fonds pour moderniser leurs locaux. Notre objectif est simple : faire mieux fonctionner nos entreprises et développer notre territoire.
Publié par Dorisse PRADAL