Pour François de Canson, c’est non seulement une erreur politique, mais surtout une faute contre la mémoire. Le 8 mai n’est pas un jour ordinaire : c’est celui de la victoire de la liberté sur la barbarie nazie. Le supprimer, c’est effacer une page fondamentale de notre Histoire nationale et européenne.
Quant au lundi de Pâques, il fait partie de ces moments de respiration partagée, de traditions, de rassemblements familiaux, de spiritualité pour certains et de reprise de souffle pour tous.
Il juge cette proposition tout aussi incompréhensible sur le plan économique. Rappelant que le tourisme est l’un des rares secteurs qui tient bon, qui crée de l’emploi, qui rayonne à l’international et qui donne du bonheur aux Français. Ce sont ces fameux « ponts » qui permettent à des millions de familles de partir, de s’évader, de consommer, de vivre ensemble.
Pour le président du comité régional de Tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur, faire porter l’effort sur l’économie du tourisme, l’économie du bonheur, de l’apaisement, de la cohésion, est un contresens total.
« Nous sommes prêts à discuter des grandes orientations de notre pays, mais pas en sacrifiant notre mémoire ni nos piliers collectifs. S’attaquer au calendrier républicain, c’est s’attaquer à notre identité. Et cela, je ne peux l’accepter. » déclare François de Canson.

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