La 5e édition du Smahrt, à Toulouse (Haute-Garonne), s'est achevée le 31 janvier sur un bilan positif. "Le Smahrt est avant tout basé sur les rencontres, se félicite Olivier Cahuzac, le directeur du salon. Cette année, les exposants ont beaucoup travaillé sur la décoration et la mise en scène, ils sont véritablement devenus acteurs de leur stand." Le constat est d'autant plus intéressant à l'heure ou le e-commerce s'impose comme canal de distribution : "Rien ne remplace le contact humain", ajoute Olivier Cahuzac.
Ludivine, élève au lycée d'Occitanie à Toulouse, a les yeux qui brillent, elle ne perd pas une miette de la sélection régionale du concours Gargantua organisée par le réseau Restau'Co. "J'aimerais travailler en restauration d'entreprise, explique-t-elle. Je vais demander des conseils aux chefs. C'est aussi l'occasion de prendre des contacts pour un futur stage." Bastien rêve de pain et de croissants, il va assister au concours Le blé en herbe, organisé par l'école supérieure des métiers de Muret et le lycée Renée Bonnet de Toulouse. D'autres étudiants choisiront de se faire photographier avec Bernard Bach, chef doublement étoilé du restaurant le Puits Saint-Jacques à Pujaudran (Gers) et parrain du salon cette année.
Des professionnels à l'affût des tendances
Conférences autour du petit déjeuner, élection du meilleur traiteur français, championnat d'Occitanie des Maîtres restaurateurs, remporté par Thierry Merville, de la Table des Merville... Les professionnels sont venus chercher des idées pour booster leur activité.
Le lien qui unit Toulouse à la Catalogne est historiquement fort. Une dizaine de producteurs catalans (huile, confitures, charcuterie, thés...), emmenée par Marie-Pierre Devienne (société Franstage) qui a facilité les échanges, étaient présents au sal, désireux de trouver un distributeur en France.
Le prochain salon 2020 est déjà sur les rails, la journée de la bière artisanale sera reconduite, forte de son premier succès. Un large espace sera réservé au marché d'intérêt national de Toulouse, désormais sous la houlette de Rungis. Le MIN s'est inscrit dans une nouvelle dynamique pour valoriser les circuits courts. Un concept 100 % dans l'air du temps.
Publié par Dorisse PRADAL