“La sieste n’est pas un truc de flemmard ou de vieux”, sourit Benoît Guerche, qui entend bien démocratiser cette pratique. Pour ouvrir son restaurant Sixta (sieste en latin) à Toulouse (Haute-Garonne), il s’est notamment appuyé sur des études menées par la NASA sur nos besoins physiologiques, qui affirment que notre corps réclame ce temps de repos à la mi-journée. “Ici, on pratique la restauration dans tous les sens du terme”, s’amuse Benoît Guerche.
Au rez-de-chaussée, l'ancien responsable de salle a aménagé un restaurant végétarien et salon de thé et, à l'étage, il a installé un espace sieste grâce à six cocons créés par la start-up Nap&Up à Paris. Les clients prennent place dans des nacelles, masque de sommeil sur les yeux et musique relaxante, pour une balade sensorielle de 25 minutes. Plusieurs formules figurent à la carte des siestes : la classique (6 €), la musicale (8 €), la fakir ou l’hypnotique (12 €). ”Nous sommes résolument tournés vers le bien-être, nous proposons des séances de sophrologie, des cours de yoga, de méditation et de cuisine végétarienne."
Circuits courts et produits bio
Côté restauration, Sixta mise sur le végétal. “On part du légume et on va chercher comment apporter la protéine, expliquent Camille Maurin et Marjorie Gobbiny, toutes deux en cuisine. Par exemple, dans le tajine, on réhydrate les amandes toute une nuit, on multiplie ainsi par trois les apports nutritionnels. On aime le mix entre la cuisine végétarienne et la gastronomie.” Le ticket moyen est de 18 €, avec une formule à 15 € pour une entrée, un plat et un dessert.
90 % des produits viennent du Tarn et de l’Ariège. “On travaille en circuit court, nos produits sont issus de l ‘agriculture biologique, on propose également des plats végétaliens, sans gluten et sans lactose”, ajoute Benoît Guerche, qui a exercé notamment au salon de thé Eugénie et au restaurant Gentil Magre, à Toulouse. Sixta entend s’inscrire dans une vraie démarche responsable en produisant sa spiruline en collaboration avec l’Ensat, l ‘école supérieure d’agronomie de Toulouse.
Le restaurateur table sur un chiffre d’affaires de 180 000 € dès la première année d’exercice, et a pensé le projet pour le transformer en franchise.
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Publié par Dorisse PRADAL