Sensibiliser les jeunes à la réussite

Niort (79) La CPIH a organisé une table ronde sur la formation et les jeunes, à Niort, à l'occasion du 11ème Carrefour des métiers de bouche.

Publié le 22 octobre 2012 à 10:48
La formation, garante de la qualité et de l'avenir, tel était le thème du débat organisé par la CPIH lors du 11ème Carrefour des métiers de bouche. Fait-on le choix d'aller dans la filière de l'hôtellerie, de la restauration, des métiers de bouche ou bien sont-ce encore des voies par défaut ? La plupart des jeunes qui participaient à cette conférence ont choisi volontairement d'être dans la charcuterie ou la cuisine mais leurs objectifs professionnels varient. Certains évoquent la possibilité de voyager, d'autres voudraient s'installer à leur compte ou ajouter à leur cursus un CAP ou une Mention complémentaire. L'important, souligne Guy Talbot, directeur du Campus des métiers des Deux-Sèvres, « c'est d'être dans une dynamique positive » et de prôner « l'éducation au choix ». Pour Johann Leclerre, MOF 2007 et restaurateur à La Rochelle, « il faudrait que les jeunes puissent tester davantage les métiers. C'est un investissement qui me paraît nécessaire. Il faut avoir envie d'intégrer une filière pour réussir. » Pierre Sang Boyer, finaliste de Top Chef 2011 et restaurateur à Paris confirme : « Il faut être motivé. C'est grâce à des MOF que j'ai voulu faire ce métier. Je crois qu'il faut sensibiliser les jeunes à la réussite. Les amener à vouloir obtenir leur propre réussite. » Son responsable de salle, Maxime Guignard, est le fils de Claude Guignard, président fondateur du Carrefour des métiers de bouche. Maxime a 24 ans et possède déjà un solide CV. « Voyager, c'est une clé essentielle car cela vous permet de vous rôder à des clientèles très différentes. C'est en multipliant les expériences qu'on acquiert un savoir-faire, un style. » Et d'insister aussi sur l'aventure humaine. Claude Izard, président des Cuisineries Gourmandes, voudrait que l'apprentissage soit encore plus valorisé qu'il ne l'est. « Les jeunes ont besoin de choses concrètes et ludiques. L'apprentissage est une solution d'avenir qu'il faut absolument développer » estime l'ancien président des restaurateurs de la CPIH. Un sentiment partagé par l'ensemble de l'auditoire.

Publié par Sy.S.



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