Familles rurales, qui est le premier mouvement familial associatif de France, a demandé l’an dernier à l’Ifop de réaliser une étude sur la manière dont les Français percevaient la ruralité. Celle-ci nous apprend qu’il existe un réel décalage entre l’opinion publique qui associe d’abord la ruralité à des difficultés économiques et celle des ruraux qui, dans leur quasi-totalité, se disent satisfaits de vivre dans le monde rurale, avec une qualité de vie largement supérieure. En revanche, 57% des ruraux estiment ne pas bénéficier de l’action des pouvoirs publics (contre 36% de l’ensemble des Français) et 56% se disent pessimistes pour leur avenir (contre 49% de l’ensemble des Français). Les ruraux, à l'image de l'ensemble des Français, classent la France des campagnes en première position des territoires délaissés ou abandonnés du pays devant la France des banlieues. Pour le grand public, le manque de services publics (70%), d’offres d’emploi (62%) et de transports (54%) sont les principaux obstacles à l’installation de nouveaux habitants en milieu rural. Paradoxe, pour 81% des Français, vivre à la campagne représente la vie idéale (seuls 19% des Français aspirent à une vie totalement urbaine, travail et vie). Et parmi les ruraux, seuls 5% souhaitent quitter la campagne.
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Publié par Sylvie SOUBES