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Les premières assises du tourismes à Vichy (Allier), présentées le 7 décembre dernier par le président de Vichy communauté, Frédéric Aguilera, ont démontré l’ambition touristique du territoire. Les acteurs des 39 communes concernées étaient invités, dont des professionnels de l'hôtellerie-restauration. La feuille de route cible quatre points à travailler : le rayonnement des curistes sur le territoire, le développement des activités de pleine nature et de l’économie du sport (dont l’accueil de sportifs pour les Jeux olympiques de 2024), la valoristation du tourisme culturel et du patrimoine et l’accueil de congrès.
La locomotive de cette dynamique est sans conteste la candidature de Vichy, conjointement à dix villes thermales européennes, au label patrimoine mondial de l’Unesco. “C’est une opportunité pour Vichy pour les trente ans à venir”, résumait Marie-Christine Inaudi, de La table d’Antoine.
Un état des lieux sans langue de bois
Le territoire a du potentiel, comme l'a prouvé Jean De Nadon, directeur général de la Compagnie de Vichy, dans son intervention : “Nous affichons une progression de 35 % sur dix ans, près de deux fois la moyenne nationale”, a-t-il témoigné. Toutefois, il reste des points à travailler. En matière de communication, l’élu Jean-Sébastien Laloy résumait la situation d'un lapidaire : “Nous sommes mauvais.” Un constat accepté par l’assemblée. Invités à des tables rondes, hôteliers et restaurateurs ont reconnu qu'il y avait des efforts à faire en termes de qualité de service, d’adaptation des prestations, de communication. Parmi les incontournables : l’amélioration du parc d’hébergement. “Cette journée montre une prise de conscience des hommes politiques”, a souligné Giuseppe Di Bella, propriétaire du restaurant L’Etna.
Frédéric Aguilera a annoncé de prochains rendez-vous auquel les professionnels sont vivement invités à participer pour “gagner collectivement” les défis touristiques à venir.
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Publié par Sandrine ROCHAS
