C'est au lycée Jean Drouant (Paris, XVIIe), qu'était organisée la finale
du trophée Frédéric Delair, destiné à mettre en valeur les métiers de la salle.
Le jury était composé de professionnels tels que Denis Courtiade (directeur
du restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée, Paris), Laurent Dubois
(MOF fromager), Victor Delpierre (champion du monde cocktail), Frédéric
Kaiser (MOF maître d'hôtel, Le Bristol), Stéphane Trapier (directeur
de salle à la La Tour d'argent, Paris), Christian Bollard (directeur de La
Tour d'Argentà Tokyo), Jean-Marie Ancher (directeur du restaurant Taillevent,
Paris), Frédéric Pedrono (directeur du restaurant Alléno Paris).
Sept binômes d'élèves venus de tout le pays se sont affrontés durant les
ateliers. Un seul d'entre eux exigeait la participation du binôme (la réalisation d'une
table sur le thème de la Saint-Valentin). Parmi les épreuves (oenologie,
création de cocktail, prise de commande, découpe de fruit ou de réalisation d'une
crêpe flambée), celle qui restera parmi les grands moments du trophée est sans
nul doute la découpe du caneton, inspirée
du plat emblématique de La Tour d'argent. Les candidats se sont exécutés dans un amphithéâtre
face au jury, mais aussi aux étudiants du lycée, aux professeurs et aux concurrents.
Des étudiants très investis
André Terrail, propriétaire de La Tour d'argent et président du jury, s'est réjoui de
cette participation. "Je suis très touché par l'engagement et j'ai
été impressionné par le niveau et l'implication. Les ateliers représentaient de
vrais défis. Voir ces étudiants aussi jeunes les relever et face à un public de
grands professionnels, c'était extraordinaire. Je pense qu'ils s'en
souviendront toute leur vie." Pour Anthony de Oliveira,
lauréat du trophée en 2013 et juré, la notion de binôme et la bonne entente
étaient particulièrement importantes. "J'espère qu'ils auront pris autant de
plaisir que j'en ai pris. C'est une expérience et un enrichissement fabuleux."
Il semblerait que ce soit le cas pour Pauline Taboureau et Lucas
Poirel, étudiants au lycée hôtelier Jean-Baptiste Siméon Chardin de
Gérardmer, très émus à l'annonce des résultats. "C'est un moment unique, on
a pris un plaisir fou à préparer le trophée et à le vivre. On n'a jamais eu
autant de stress. Même les examens à côté, c'est rien. C'est beaucoup de
travail, d'investissement, de sérieux, de rigueur. Cela fait quinze jours que l'on que ça à la bouche !"
Publié par Caroline MIGNOT