Depuis 2009, la Grèce a énormément souffert de la
crise économique. Le secteur du tourisme, fortement impacté, commence seulement
à se relever. Les investisseurs sont de retour et développent de nouveaux
hôtels. Panagiotis Sepsas est de
ceux-là. Cet entrepreneur a racheté un bâtiment du XIe siècle en
ruine sur la péninsule du Magne, au sud du Péloponnèse, qu'il a transformé en 'hôtel
traditionnel de première classe', selon la classification grecque (ce qui
équivaut à un 4 étoiles.). Rencontre avec le propriétaire du Citta dei
Nicliani.
L'Hôtellerie Restauration : Vous venez d'ouvrir votre établissement. Comment le définiriez-vous ?
Panagiotis Sepsas : L'hôtel Citta dei Nicliani est ce que l'on peut appeler un boutique-hôtel familial. Nous avons rénové une tour en ruine, dont les derniers occupants avaient été les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Notre licence est celle attribuée aux monuments historiques devenus des établissements recevant du public, différente de celle attribuée aux hôtels. Situé dans une partie de la Grèce au patrimoine archéologique important, notre hôtel compte sept chambres, dont la plus ancienne est située dans un bâtiment du XIe siècle.
Qui sont vos clients ? Quels services leur proposez-vous ?
Pour la majorité nos clients sont des francophones - Français, Belges, Suisses - intéressés par des séjours atypiques loin des stations balnéaires touristiques. Nous ciblons les touristes qui souhaitent découvrir la Grèce différemment, loin des sentiers battus. Malheureusement la construction de spas ou de piscines dans la péninsule du Magne est compliquée, en raison des restrictions archéologiques. Nous proposons à nos clients de découvrir la richesse de cette partie de la Grèce par des excursions, des visites de vignobles ou d'oliveraies. Nous proposons une alternative originale aux stations balnéaires, dont les activités sont plus touristiques.
Quels investissements avez-vous effectués ?
Nous avons investi plus d'un million d'euros dans la rénovation du bâtiment. Malgré un taux d'occupation particulièrement élevé cet hiver, nous avons pu développer un lounge pour mieux accueillir nos clients, ainsi qu'une villa qui, dès l'été prochain, permettra à nos clients de bénéficier de prestations encore plus luxueuses. Nous envisageons également de rajouter des cheminées dans les chambres et d'étendre le bâtiment.
Combien y-a-t-il de salariés au Citta dei Nicliani ?
Nous tenons à conserver le caractère familial de l'hôtel, nous n'employons que peu de gens : trois personnes travaillent à l'année pour l'hôtel et deux de plus durant la saison estivale. Le salaire est d'environ 900 € par mois pour nos employés.
Quel est le prix d'une chambre ? Quel chiffre d'affaire générez-vous en un an ?
Le prix de la chambre est de 100 € par nuit pour un couple, incluant les taxes et le petit déjeuner. Le chiffre d'affaires est d'environ 100 000 € par an.
Faites-vous partie d'un réseau d'hôteliers ?
Pour l'instant non. Nous avions envisagé de rejoindre un réseau dès le début du projet, mais nous n'avions aucune visibilité sur ce qui adviendrait de notre hôtel. Maintenant, après une saison, nous réévaluons cette question afin de trouver le réseau d'hôtels de charmes indépendants qui nous conviendra le mieux.
Avec la crise, comment percevez-vous l'avenir de l'hôtellerie en Grèce, et plus particulièrement celui de votre établissement ?
Les choses ont été dures pour nous ! En particulier en 2012. Personne ne savait si la Grèce allait s'en sortir. Ça c'est nettement amélioré en 2013, à tous points de vue. Je pense que nous sommes maintenant sortis de la crise et que les choses vont aller de mieux en mieux. Les hôteliers de Grèce disposant d'un certain savoir-faire en matière d'accueil, ils devraient en profiter pour améliorer leurs compétences et services.
L'Hôtellerie Restauration : Vous venez d'ouvrir votre établissement. Comment le définiriez-vous ?
Panagiotis Sepsas : L'hôtel Citta dei Nicliani est ce que l'on peut appeler un boutique-hôtel familial. Nous avons rénové une tour en ruine, dont les derniers occupants avaient été les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Notre licence est celle attribuée aux monuments historiques devenus des établissements recevant du public, différente de celle attribuée aux hôtels. Situé dans une partie de la Grèce au patrimoine archéologique important, notre hôtel compte sept chambres, dont la plus ancienne est située dans un bâtiment du XIe siècle.
Qui sont vos clients ? Quels services leur proposez-vous ?
Pour la majorité nos clients sont des francophones - Français, Belges, Suisses - intéressés par des séjours atypiques loin des stations balnéaires touristiques. Nous ciblons les touristes qui souhaitent découvrir la Grèce différemment, loin des sentiers battus. Malheureusement la construction de spas ou de piscines dans la péninsule du Magne est compliquée, en raison des restrictions archéologiques. Nous proposons à nos clients de découvrir la richesse de cette partie de la Grèce par des excursions, des visites de vignobles ou d'oliveraies. Nous proposons une alternative originale aux stations balnéaires, dont les activités sont plus touristiques.
Quels investissements avez-vous effectués ?
Nous avons investi plus d'un million d'euros dans la rénovation du bâtiment. Malgré un taux d'occupation particulièrement élevé cet hiver, nous avons pu développer un lounge pour mieux accueillir nos clients, ainsi qu'une villa qui, dès l'été prochain, permettra à nos clients de bénéficier de prestations encore plus luxueuses. Nous envisageons également de rajouter des cheminées dans les chambres et d'étendre le bâtiment.
Combien y-a-t-il de salariés au Citta dei Nicliani ?
Nous tenons à conserver le caractère familial de l'hôtel, nous n'employons que peu de gens : trois personnes travaillent à l'année pour l'hôtel et deux de plus durant la saison estivale. Le salaire est d'environ 900 € par mois pour nos employés.
Quel est le prix d'une chambre ? Quel chiffre d'affaire générez-vous en un an ?
Le prix de la chambre est de 100 € par nuit pour un couple, incluant les taxes et le petit déjeuner. Le chiffre d'affaires est d'environ 100 000 € par an.
Faites-vous partie d'un réseau d'hôteliers ?
Pour l'instant non. Nous avions envisagé de rejoindre un réseau dès le début du projet, mais nous n'avions aucune visibilité sur ce qui adviendrait de notre hôtel. Maintenant, après une saison, nous réévaluons cette question afin de trouver le réseau d'hôtels de charmes indépendants qui nous conviendra le mieux.
Avec la crise, comment percevez-vous l'avenir de l'hôtellerie en Grèce, et plus particulièrement celui de votre établissement ?
Les choses ont été dures pour nous ! En particulier en 2012. Personne ne savait si la Grèce allait s'en sortir. Ça c'est nettement amélioré en 2013, à tous points de vue. Je pense que nous sommes maintenant sortis de la crise et que les choses vont aller de mieux en mieux. Les hôteliers de Grèce disposant d'un certain savoir-faire en matière d'accueil, ils devraient en profiter pour améliorer leurs compétences et services.
Publié par A. J. A.
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