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Quand elles ont lancé leur projet il y a deux ans, Marine
Thomas était en cuisine à La Rallonge et Elodie Recordon en salle au
Chéri Bibi. "On avait envie d'être nos propres patronnes et on partageait les mêmes envies de ce qu'on
voulait faire dans un restaurant", expliquent les deux associées. Leur
territoire sera Montmartre (Paris, XVIIIe), où elles travaillent et
vivent depuis des années. Dans une ancienne cantine vietnamienne, elles
imaginent aussitôt leur bistrot. La cuisine est spacieuse pour Marine Thomas,
qui va officier seule avec un plongeur, et l'immense cave en sous-sol est
idéale pour les bouteilles sélectionnées par Elodie Recordon (50 référence
à la carte). Le projet a autant plu aux propriétaires qu'à la banque : "On
avait un petit apport et elle nous a suivies. Nos CV étaient bons, on avait de
bonnes recommandations et un réseau d'amis dans le quartier." L'investissement
s'est élevé à 350 000 €. Pour leur salle de 35 places, elles
choisissent le papier peint, les couleurs, le mobilier en bois recyclé et une
décoratrice les aide à harmoniser le tout. Padam Padam ouvre le 18 mai et le
nom - le titre d'une chanson d'Édith Piaf - réjouit. "En
se plongeant dans l'histoire du quartier, on a appris qu'elle et Marcel Cerdan se retrouvaient dans un
hôtel voisin. Le nom est féminin et les touristes connaissent tous Édith Piaf."
Un ancrage montmartrois et une ambiance amicale
Avec les amis restaurateur, barman et cafetier voisins, il n'y a pas de concurrence. Les suggestions d'un verre, apéritif ou assiette chez l'autre sont fréquentes. Et les fournisseurs sont essentiellement du quartier : "On veut de bons produits de saison et de bons vins." À la carte, quinze petits plats à partager (croquettes bacon et cheddar, chipirons à la plancha, tartare de bar, croustillant d'épaule de cochon, de 7 à 13 €). "C'est le côté convivial et déstructuré du repas que le gens aiment. Il n'y a pas de distinction entrée, plat, dessert." Après un mois d'ouverture, les clients sont là, amoureux, familles ou groupes d'amis. "Nous nous sommes attachées à plaire aux gens du quartier. On est dans un rapport amical avec les clients et on veut qu'ils se sentent bien." Le lieu ouvre à 19 heures (fermeture le lundi uniquement), certains touristes viennent dîner tôt et les Parisiens peuvent arriver tard, ce qui assure parfois jusqu'à trois services.
Un ancrage montmartrois et une ambiance amicale
Avec les amis restaurateur, barman et cafetier voisins, il n'y a pas de concurrence. Les suggestions d'un verre, apéritif ou assiette chez l'autre sont fréquentes. Et les fournisseurs sont essentiellement du quartier : "On veut de bons produits de saison et de bons vins." À la carte, quinze petits plats à partager (croquettes bacon et cheddar, chipirons à la plancha, tartare de bar, croustillant d'épaule de cochon, de 7 à 13 €). "C'est le côté convivial et déstructuré du repas que le gens aiment. Il n'y a pas de distinction entrée, plat, dessert." Après un mois d'ouverture, les clients sont là, amoureux, familles ou groupes d'amis. "Nous nous sommes attachées à plaire aux gens du quartier. On est dans un rapport amical avec les clients et on veut qu'ils se sentent bien." Le lieu ouvre à 19 heures (fermeture le lundi uniquement), certains touristes viennent dîner tôt et les Parisiens peuvent arriver tard, ce qui assure parfois jusqu'à trois services.
Publié par Caroline MIGNOT
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