Octobre, un mois au beau fixe pour l'hôtellerie française - Baromètre Deloitte-In Extenso

À l'échelle nationale, toutes les catégories hôtelières affichent des chiffres d'affaires hébergement en hausse par rapport à 2017, principalement grâce à la forte augmentation du revenu moyen par chambre louée. Octobre a été très bon pour les hôteliers de Paris et d'Île-de-France, tandis que cette croissance a été plus mesurée en région.

Publié le 07 décembre 2018 à 11:43

Les hôteliers français ont enregistré de bons résultats durant le mois d’octobre d’après le baromètre Deloitte-In Extenso. En effet, toutes les catégories affichent des chiffres d’affaires hébergement (RevPAR) en hausse par rapport à l’année précédente, allant de 4 % (hôtellerie de luxe) à 14 % (milieu de gamme). Cette progression est principalement due à une forte augmentation du revenu moyen par chambre louée sur l’ensemble des catégories (entre 7 % et 10 %). Les taux d’occupation affichent aussi une tendance positive, à l’exception de la catégorie luxe (- 2 %).

En données cumulées de janvier à octobre, les taux d’occupation sont en hausse de 2 % à 3 %. Seule l’hôtellerie super-économique enregistre un léger recul. À fin octobre, la progression des prix moyens par chambre louée entraîne une nette progression des RevPAR par rapport à 2017.

 

Paris et l’Île-de-France cumulent les bons résultats

Le mois d’octobre, tout comme septembre, a été très bon pour les hôteliers de la région parisienne qui voient l’occupation de leurs établissements dynamisée par la forte présence de la clientèle d’affaires et de la clientèle étrangère. Les clients américains, britanniques, espagnols, italiens, russes et brésiliens sont plus nombreux par rapport à 2017. La bonne conjoncture des événements et salons professionnels a joué un rôle primordial dans cette progression. La tenue du Sial ainsi que celle d’Euronaval y ont notamment contribué.

Paris et le reste de l’Île-de-France ont donc réalisé de très bonnes performances par rapport à 2017. Les RevPAR sont en hausse sur toutes les catégories à Paris, entre 14 % pour la catégorie luxe et palace et 27 % pour la catégorie économique. Ces progressions sont principalement dues à l’augmentation des prix moyens par chambre louée.

 

Une progression plus mesurée en province

Les établissements en région affichent des progressions plus timides. Tendance similaire à la région parisienne, ce sont les revenus par chambre louée qui portent la hausse des RevPAR, puisqu’ils augmentent dans l’ensemble des catégories, de 2 % sur le milieu de gamme à 7 % sur le luxe et super économique. En revanche, les taux d’occupation reculent dans l’hôtellerie super-économique et les catégories supérieures (luxe et haut de gamme). Plusieurs grandes agglomérations françaises ont enregistré de fortes progressions de leurs performances, telles que Rennes, Rouen ou Reims qui progressent sur toutes les catégories. Les segments économique et milieu de gamme affichent ainsi des progressions de RevPAR supérieures à 15 %.

Enfin, les résultats sont plus mitigés pour la Côte d’Azur avec des taux d’occupation stables, voire en recul sur certaines catégories (luxe et milieu de gamme) par rapport à 2017. Quant aux recettes moyennes par chambre louée, on observe une légère baisse (moins de 1 %) pour l’hôtellerie économique et milieu de gamme. Toutefois, en données cumulées de janvier à octobre, toutes les catégories affichent des RevPAR en hausse.

baromètre Deloitte InExtenso



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