À quelques mètres du Rhône et du débarcadère destiné aux bateaux de croisière fluviale, Frédéric et Rika Bau ont ouvert Obi, il y a quelques mois. "Un fast good à la japonaise", explique l'ambassadeur du chocolat Valrhona. "Il y a quatre ans, nous avons créé Umia dans une maison bourgeoise au milieu des vignes. Mais nous y bénéficions d'une trop bonne image qui laisse imaginer une envolée des prix. Cela nuit notamment à notre activité au déjeuner. Pour essayer d'équilibrer un peu les choses, nous avons donc profité d'une opportunité pour aménager un nouveau point de restauration."
Si l'on peut manger sur place - le lieu offre une vingtaine de places assises sur deux niveaux - la vente à emporter connaît aussi un beau succès. "Nous sommes dans l'esprit du petit bistrot japonais. Mais c'est un concept citadin qui a un peu de mal à trouver sa place dans une ville assez peu commerçante finalement."
Une extension et une épicerie
Le commerce voisin se libérant, Frédéric Bau a décidé d'en profiter pour gagner de la surface et élargir son offre. Il y aura donc une épicerie fine proposant des produits régionaux, quelques places assises supplémentaires et un salon privatisable en sous-sol.
L'offre va également évoluer. Si l'idée de départ était de valoriser les spécialités japonaises, avec en plus un choix de sushis proposé le vendredi et le samedi soir, le couple va miser sur une proposition plus universelle avec notamment des plats de bistrot.
"Par contre, l'organisation ne changera pas. La production est assurée dans les cuisines d'Umia pour être ensuite surgelée ou mise sous vide. Chez Obi, nous cuisons le riz sur place et nous réchauffons à la demande."
Publié par Jean BERNARD