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"Quand je sors dîner, je ne veux pas savoir combien de calories j'avale. Je tiens à préserver mon plaisir !", fulmine une cliente de restaurant californienne. "Si ce moyen permet aux gens d'effectuer des choix plus sains, j'y suis favorable", poursuit un autre. Restauration plaisir ou restauration santé, c'est tout l'enjeu du débat autour du Nutricate. Cette contraction du terme 'nutritionally educate' (ou éducation nutritionnelle, dans la langue de Jean-Pierre Coffe) consiste à indiquer sur l'addition le nombre de calories, graisses, protéines et carbohydrates consommés par le client durant son repas. Deux chaînes de restauration californiennes, Burgerville et Silver green, expérimentent actuellement cette forme de reçu, développé par la société Smart Receipt.
Aide précieuse ou culpabilisation du client ?
Les informations présentes sur le ticket sont personnalisées et accompagnées de suggestions pour ses prochains repas, sous la forme de questions 'saviez-vous que'. Par exemple : 'En supprimant la mayonnaise du sandwich, vous évitez de consommer 150 calories and 10 grammes de graisse' ou encore 'Saviez-vous que le lait écrémé est une excellente source de calcium et que vous venez de consommer plus de 35 % de vos besoins journalier en calcium ?' Ce type d'indication peut être une aide précieuse pour les personnes souffrant de surcharge pondérale, selon les défenseurs du principe. Pour ses détracteurs, il ne s'agit que d'une forme de culpabilisation au moment de l'addition pouvant laisser un arrière-goût amer au repas. Pour la société Smart Receipt, le but est avant tout d'améliorer les habitudes de consommation alimentaire des Américains, en droite ligne avec les mesures prises dans ce sens par Michelle Obama, qui a fait de la lutte contre l'obésité l'un de ses chevaux de bataille.
Aide précieuse ou culpabilisation du client ?
Les informations présentes sur le ticket sont personnalisées et accompagnées de suggestions pour ses prochains repas, sous la forme de questions 'saviez-vous que'. Par exemple : 'En supprimant la mayonnaise du sandwich, vous évitez de consommer 150 calories and 10 grammes de graisse' ou encore 'Saviez-vous que le lait écrémé est une excellente source de calcium et que vous venez de consommer plus de 35 % de vos besoins journalier en calcium ?' Ce type d'indication peut être une aide précieuse pour les personnes souffrant de surcharge pondérale, selon les défenseurs du principe. Pour ses détracteurs, il ne s'agit que d'une forme de culpabilisation au moment de l'addition pouvant laisser un arrière-goût amer au repas. Pour la société Smart Receipt, le but est avant tout d'améliorer les habitudes de consommation alimentaire des Américains, en droite ligne avec les mesures prises dans ce sens par Michelle Obama, qui a fait de la lutte contre l'obésité l'un de ses chevaux de bataille.
Publié par A.J.A
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