Une vaste salle de 600 m2 pouvant accueillir 150 couverts, deux autres espaces privatifs pour des groupes, un grand parking : El Diablito jouit désormais de locaux et d'un emplacement de choix à Limoges. Le bar restaurant latino a donc troqué son adresse en plein coeur de la ville pour la zone nord de Limoges et son parc hôtelier qui, à proximité de l'autoroute A 20, concentre quelque 500 chambres.
Nous sommes le seul établissement du secteur à posséder une licence IV, précise Patrick Dussoulier, le responsable de l'établissement. Nous comptons sur cette spécificité pour capter la clientèle hébergée dans les hôtels tout proche et qui souhaite se détendre, passer une bonne soirée et prendre un verre sans avoir à prendre sa voiture se rendre en centre-ville. Si, à l'image de l'imposant comptoir, des éléments du mobilier ont fait le déménagement, la délocalisation a nécessité un investissement proche de 100 000 € pour réaménager ce qui, il y a peu de temps encore, était un restaurant asiatique.
Entre cuisine tradition et saveurs exotiques
En termes de restauration, l'établissement a conservé une carte aux deux visages : un côté traditionnel où le boeuf Limousin est à l'honneur - "On n'a pas le droit de proposer autre chose, ici", plaisante Patrick - et une version cubaine à base de plats exotiques et d'incontournables mojitos. "Une bonne soirée, c'est plus de 400 mojitos vendus", poursuit-il. À midi, sont proposés deux menus à 8,50 € et 13,50 € et le soir le ticket moyen se situe plutôt autour de 25 €. Ouvert en semaine jusqu'à 22 h 30, El Diablito prolonge jusqu'à minuit en fin de semaine (jeudi, vendredi, samedi) car l'établissement est une adresse où l'on peut boire, manger et danser.
D'ailleurs, les tables s'organisent autour d'une grande piste où de nombreuses associations locales de salseros viennent régulièrement danser au son des salsas et autres rythmes endiablés. "Nous ne sommes qu'en période de rodage, mais à partir de la rentrée prochaine seront proposés des cours de danse", annonce Patrick Dussoulier qui a longtemps travaillé dans le monde de la nuit et tenu, pendant huit ans, un piano-bar.
Publié par Fabrice VARIERAS