Distributeurs, restaurateurs, pâtissiers… nombre de ces professionnels franco-new-yorkais s'étaient donné rendez-vous le long de la 60e rue, fermée entre midi et 17 heures, pour le plus grand bonheur des papilles des visiteurs. "Les Maîtres Cuisiniers de France ont, pour l'occasion, préparé et servi 544 repas", explique Jean-Louis Dumonet, président de l'association outre-Atlantique. Autour d'une immense table dressée dans la rue pour l'occasion, les clients savourent leur 'lunch box' préparée par une partie de l'élite de la restauration française aux États-Unis.
Facturée 30 $ (environ 23 €), cette dernière comprenait, en plus d'un bonnet phrygien, une entrée composée de rillettes suivie d'un plat emblématique, le coq au vin, avant de s'achever avec une crème au caramel. Véritable succès, l'événement a dû accueillir une foule dense et compacte, se pressant autour des différents stands, au point de ne plus pouvoir circuler. Crêpes, macarons, promotions des vins et liqueurs, tournois de pétanque… l'événement cultive l'image d'Épinal de la France autour des spécialités culinaires hexagonales.
Conquérir les estomacs et les esprits
Certains stands proposaient de découvrir des produits français tels que des sirops ou des biscuits de marque française. Le succès de l'événement repose sur la passion des Américains pour tout ce qui concerne la cuisine et l'alimentation de manière générale. La réputation de la cuisine française n'étant plus à établir, les fournisseurs profitent également de l'occasion. Les macarons et tartelettes rencontrent toujours un vif succès auprès d'une clientèle plutôt habituée au cheesecake.
Populaire, le 14 juillet permet de toucher une clientèle assez peu en phase le reste de l'année avec notre savoir-faire culinaire. Pour nombre de visiteurs, internationaux, c'était un premier contact avec la cuisine et les spécialités françaises. Rayonnement d'un savoir-faire exceptionnel, souvent copié jamais égalé, ce 14 juillet, ou 'Bastille Day' selon la nationalité, permet aux Américains et touristes d'apprécier nos saveurs nationales.
Publié par A.J.A