Michelin 2017 : Jérémy Morin, un cuisinier bien dans son époque

Montrabé (31) Quinze mois après l'ouverture de son nouveau restaurant, le chef a retrouvé l'étoile qu'il avait eue durant sept ans au Metropolitan de Toulouse.

Publié le 14 mars 2017 à 12:28
"J'aurais été déçu si je n'avais pas obtenu l'étoile. À l'ouverture de L'Aparté, en novembre 2015, tout était en place pour l'avoir", souligne Jérémy Morin. Quinze mois après l'ouverture de son nouveau restaurant à Montrabé, le chef renoue avec l'étoile Michelin, celle-là même qui l'avait accompagné durant sept ans au Metropolitan de Toulouse.

À L'Aparté, il s'est appuyé sur des investisseurs, deux anciens clients. "Avoir mon propre restaurant n'a jamais été un objectif, affirme Jérémy Morin. Au Metropolitan, j'occupais mon premier poste de chef sans être propriétaire. L'intervention des investisseurs a permis de faire des travaux d'aménagement conséquents afin que le restaurant soit dans la configuration d'un étoilé. Seul, j'aurais dû procéder par étape avant d'arriver au même résultat."

"Je suis résolument serein"

Jérémy Morin voulait "un lieu avec une rentabilité immédiate sans avoir un loyer excessif". Le choix s'est porté sur une zone artisanale en banlieue de Toulouse, sans que cela soit un handicap pour la fréquentation. Il a retrouvé une partie de l'équipe du Metropolitan, dont Grégory Chomette, son second. "En une semaine, on avait à nouveau nos automatismes. Aujourd'hui, je suis serein, dans un total équilibre entre vie privée et vie professionnelle", dit-il. Son épouse, Romina, ancienne secrétaire médicale, est à ses côtés, en salle, dans cette nouvelle aventure.

D'origine normande, avec des grands-mères qui cuisinaient pour des mariages et baptêmes, Jérémy Morin, 38 ans, a eu très vite le goût des bonnes choses. Après le lycée hôtelier de Granville (Manche), il débute en 2000 au Scribe, à Paris, sous les ordres de Yannick Alléno. "J'ai eu la chance d'être au bon moment avec le cuisinier qu'il fallait être pour apprendre, pour avancer." Il passe ensuite un an au Bristol avec Éric Frechon, avant de retrouver Yannick Alléno au Μeurice.

En 2007, lassé de la vie parisienne, il s'installe à Toulouse. Un an plus tard, il décroche, à 29 ans, sa première étoile. "Au début, tu fais ce que tu as appris. Il faut du temps pour prendre ses marques. Aujourd'hui, ma cuisine est plus aboutie, je vais à l'essentiel", assume-t-il.



Publié par Bernard DEGIOANNI



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