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Tout commence par une belle histoire d'amour. En 1893, les Lyonnais Louis et Auguste Lumière épousent deux soeurs : Rose Winkler et Marguerite Winkler. Auguste et Marguerite vivent dans une belle maison bourgeoise, tout près du fameux château Lumière, siège aujourd'hui de l'Institut cinématographique et du musée édifié à la gloire des inventeurs du cinématographe. Pianiste émérite, organiste de talent, Marguerite transmet sa passion de la musique à ses nombreux neveux et nièces. Celle que l'on retrouve sur de nombreux autochromes décède en 1963. Cinquante ans plus tard, Paul Bocuse va ouvrir dans ce lieu où elle vécut, son prochain restaurant qui portera le nom de cette emblématique propriétaire.
Comme il le fait depuis 1984, Bocuse a confié l'agencement de l'établissement à Alain et Dominique Vavro, deux designers lyonnais. "L'intérêt de cette belle maison est la qualité de son architecture. Même si nous devons installer deux ascenseurs, nous entendons qu'elle reste telle qu'elle est et qu'elle soit totalement sauvegardée, explique Alain Vavro. "C'est un vrai plaisir de travailler sur un tel chantier, sur un restaurant comme le souhaite Paul Bocuse."
Trois niveaux pour autant d'atmosphères
L'objectif avoué du restaurant est d'entrer dans les critères d'attribution d'un Bib Gourmand par le guide Michelin. Sur une surface de près de 1 000 m² et avec une cuisine de production en sous-sol et d'envoi au rez-de-chaussée, plusieurs niveaux seront dédiés à la restauration : au rez-de-chaussée avec trois salles et 90 couverts ; au premier étage avec quatre salons et un bar pour 90 couverts de plus ; au deuxième étage où un salon privé permettra d'accueillir une vingtaine de personnes.
L'ouverture 7 jours sur 7 de l'établissement correspond à l'embauche d'une quarantaine de personnes à égalité entre la cuisine où Tabata Bonardi - qui vient tout juste d'intégrer officiellement le groupe Bocuse -, sera chef et la salle, dont Stéphane Cavicchioli sera manager.
La volonté est de miser sur des 'plats références' même si, le soir, un menu aura une vocation plus ouvertement gastronomique et, à travers des plats traditionnels avec une touche de modernité, de jouer la carte d'un bon rapport qualité-prix.
L'envie du propriétaire est enfin de proposer un lieu unique. "Nous planchions sur ce projet depuis longtemps et il est clair qu'il fallait préserver le bien et l'enjoliver, explique Alain Vavro. Nous misons sur un cadre bourgeois assez classique au rez-de-chaussée et un cadre plus contemporain et détendu à l'étage." Verdict de la clientèle à l'automne prochain.
Comme il le fait depuis 1984, Bocuse a confié l'agencement de l'établissement à Alain et Dominique Vavro, deux designers lyonnais. "L'intérêt de cette belle maison est la qualité de son architecture. Même si nous devons installer deux ascenseurs, nous entendons qu'elle reste telle qu'elle est et qu'elle soit totalement sauvegardée, explique Alain Vavro. "C'est un vrai plaisir de travailler sur un tel chantier, sur un restaurant comme le souhaite Paul Bocuse."
Trois niveaux pour autant d'atmosphères
L'objectif avoué du restaurant est d'entrer dans les critères d'attribution d'un Bib Gourmand par le guide Michelin. Sur une surface de près de 1 000 m² et avec une cuisine de production en sous-sol et d'envoi au rez-de-chaussée, plusieurs niveaux seront dédiés à la restauration : au rez-de-chaussée avec trois salles et 90 couverts ; au premier étage avec quatre salons et un bar pour 90 couverts de plus ; au deuxième étage où un salon privé permettra d'accueillir une vingtaine de personnes.
L'ouverture 7 jours sur 7 de l'établissement correspond à l'embauche d'une quarantaine de personnes à égalité entre la cuisine où Tabata Bonardi - qui vient tout juste d'intégrer officiellement le groupe Bocuse -, sera chef et la salle, dont Stéphane Cavicchioli sera manager.
La volonté est de miser sur des 'plats références' même si, le soir, un menu aura une vocation plus ouvertement gastronomique et, à travers des plats traditionnels avec une touche de modernité, de jouer la carte d'un bon rapport qualité-prix.
L'envie du propriétaire est enfin de proposer un lieu unique. "Nous planchions sur ce projet depuis longtemps et il est clair qu'il fallait préserver le bien et l'enjoliver, explique Alain Vavro. Nous misons sur un cadre bourgeois assez classique au rez-de-chaussée et un cadre plus contemporain et détendu à l'étage." Verdict de la clientèle à l'automne prochain.
Publié par Jean-François MESPLÈDE
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