Inaugurée il y a quelques mois sur la Rambla de Catalunya, au coeur de Barcelone (Espagne), l'enseigne française de micro-brasserie Maestro passe 'l'épreuve du feu' de sa première saison estivale. Un enjeu crucial pour Benoît Demon, qui a vendu sa société de communication à Montpellier (Hérault) pour créer cet établissement, au prix d'un apprentissage accéléré du castillan... et de l'univers de la bière. "Comme je viens d'une famille de brasseurs, j'ai tout de même pu profiter me familiariser avec cet univers", ajoute le jeune homme de 28 ans, au milieu des cuves en inox, des sacs de malt et du mur de bouteilles de bières étiquetées Maestro.
Car la nouvelle micro-brasserie est
aussi un lieu de production (1 000 hectolitres prévus au cours de la
première année) et unique point de distribution de la marque créée par Benoît
Demon : "Nous voulons maîtriser la commercialisation et l'image, pour nous faire
connaître à partir de cette implantation au centre de Barcelone." La brasserie de 500 m² (dont 150 m² dédiés au
stockage et aux bureaux), avec ses deux salles superposées, est donc aussi la
vitrine d'un concept qui a justifié un investissement de plus de 1,5 M€.
Pourquoi le choix de Barcelone ? "En raison de la culture locale,
répond Benoît Demon, puisque les Espagnols consomment trois fois plus
de bière que les Français ; c'est aussi une ville très
touristique, et nous avons été parmi les premiers à proposer ici ce
concept de fabrication sur place, en tout cas à cette échelle, avec une équipe
de 22 personnes en cuisine et en salle".
La bière déclinée sous toutes formes
Oubliées par conséquent les difficultés de lancement liées "à la méconnaissance du marché, aux accrochages avec les artisans locaux et au mauvais accompagnement", puisque le concept a trouvé sa clientèle. Outre l'offre de bières Maestro déclinée sous toutes formes (blanche, blonde, ambrée, brune, filtrée ou pas…), l'établissement propose une carte de tapas particulièrement originale à Barcelone.
La bière déclinée sous toutes formes
Oubliées par conséquent les difficultés de lancement liées "à la méconnaissance du marché, aux accrochages avec les artisans locaux et au mauvais accompagnement", puisque le concept a trouvé sa clientèle. Outre l'offre de bières Maestro déclinée sous toutes formes (blanche, blonde, ambrée, brune, filtrée ou pas…), l'établissement propose une carte de tapas particulièrement originale à Barcelone.
On y trouve ainsi du
welsh, des hamburgers dont le pain est élaboré à base de bière brune, mais
aussi des flammekueches ou encore une palette de fromages français (reblochon,
morbier, maroilles…). En complément bien évidemment des traditionnelles tapas
espagnoles., et pour un ticket moyen aux alentours de 20 €.
Avec sa capacité de 200 couverts, dont une cinquantaine en terrasse, la micro-brasserie devrait atteindre un rythme de croisière, avec un objectif de 1,5 M€ de chiffre d'affaires HT dès la première année d'exercice. Pour permette ensuite de donner corps aux ambitions affichées par Benoît Demon : "Nous voulons ouvrir d'autres établissements à Barcelone avant d'aller tenter également l'aventure du côté de Madrid, puis en France, où nous envisageons d'importer le concept Maestro et la culture des tapas. Mais nous allons évidemment prendre le temps de nous faire connaître." Une notoriété déjà en marche, grâce notamment aux concours remportés en Espagne par la bière Maestro.
Avec sa capacité de 200 couverts, dont une cinquantaine en terrasse, la micro-brasserie devrait atteindre un rythme de croisière, avec un objectif de 1,5 M€ de chiffre d'affaires HT dès la première année d'exercice. Pour permette ensuite de donner corps aux ambitions affichées par Benoît Demon : "Nous voulons ouvrir d'autres établissements à Barcelone avant d'aller tenter également l'aventure du côté de Madrid, puis en France, où nous envisageons d'importer le concept Maestro et la culture des tapas. Mais nous allons évidemment prendre le temps de nous faire connaître." Une notoriété déjà en marche, grâce notamment aux concours remportés en Espagne par la bière Maestro.
Publié par Francis MATÉO
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