“Quel impact a un groupe hôtelier sur le territoire où il est installé ? Et que recoupe précisément cette notion ?” Ce sont les questions auxquelles le groupe hôtelier Logis Hôtels a souhaité répondre en menant une enquête avec l’institut In-France, afin de chiffrer précisément les retombées économiques sur les régions où il opère. “Notre objectif était de savoir à quel point, réellement, nous étions un acteur à impact sur les territoires, d’un point de vue économique, par rapport à ce qu’on apporte en fiscalité locale mais aussi pour favoriser les circuits courts, mais aussi dans le développement de l’emploi local grâce à notre maillage sur le territoire”, explique Karim Soleilhavoup, directeur général du groupe. Car aujourd’hui, reprend-il, “beaucoup d’acteurs affirment agir dans le développement local mais ce n’est souvent qu’un discours marketing, car ce n’est pas pour autant qu’elles ont un impact sur le territoire”
Avec ses soixante-quinze ans de présence dans l’Hexagone, à la fois dans les régions et dans les centres-villes, Logis Hôtels représente aujourd’hui un parc de plus de 2 000 hôtels, majoritairement en France, et 16 % de parts de marché. Son maillage est évalué à un hôtel tous les 12 km, à vol d’oiseau, avec une plus forte présence en Auvergne-Rhône-Alpes et dans le Grand Est, ainsi qu’en Occitanie. Il réalise 3 milliards d’euros de volume d’affaires et verse 82 M€ de fiscalité. De plus, 69 % des achats réalisés par les établissements sont faits au niveau départemental, c’est-à-dire à moins de 200 km. Ce qui regroupe non seulement les produits nécessaires pour la cuisine et le restaurant, ainsi que la prestation de services, mais aussi les produits d’accueil ou encore la literie.
Des emplois à l’année
Côté emploi, les Logis Hotels génèrent près de 24 000 équivalents temps plein, dont près de 16 500 emplois directs. Sur l’année 2023, le groupe compte recruter 5 000 postes et était à la recherche de 30 000 saisonniers pour l’été. C’est “un travail de fond pour renforcer l’attractivité des métiers dans la profession, en matière de formation, de reconversion, d’inclusion, car chaque hôtelier est un centre de formation à son échelle”, note Karim Soleilhavoup. C’est notamment le cas dans les Hauts-de-France l‘Occitanie, la Provence-Alpes-Côte d‘Azur et le Grand-Est, régions qui avaient en 2022, un taux de chômage parmi le plus important du pays.
Reste le problème du surtourisme, lorsque le développement touristique se fait au détriment de la population locale et de l’environnement. “On ne peut pas demander aux hôteliers de refuser des clients parce qu’on veut lutter contre le surtourisme, il faut juste refuser des projets de constructions de nouveaux hôtels, argumente le directeur général, distinguant la logique immobilière, qui n’est “pas une stratégie d’aménagement du territoire”, de la logique sociale et sociétale, qui doit être pensée sur le long terme. Et d'insister : “La RSE est fondamentale aujourd’hui, et constitue un élément d’attractivité majeur pour l'emploi et nos clients.”
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Publié par Roselyne DOUILLET