Souvent oubliées des statistiques nationales, les très petites entreprises (moins de 20 salariés) ont depuis 2000 leur étude de conjoncture réalisée par le cabinet conseil Fiducial. Le dernier baromètre trimestriel révèle une nouvelle dégradation des conditions de travail des patrons de TPE. Cette détérioration est particulièrement sensible dans le secteur de l'hôtellerie-restauration. Alors que 78 % des dirigeants interrogés considèrent l'exercice de leur fonction comme difficile, ce pourcentage grimpe à 91 % chez les hôteliers et restaurateurs indépendants.
Clientèle exigeante et charge de travail
La crise, amorcée en 2008, impacte tout particulièrement les petites structures touchées de plein fouet par un niveau de consommation en berne et confrontées à une clientèle toujours plus exigeante. Les perspectives incertaines en cette fin d'année 2012 renforcent leurs inquiétudes. Ainsi, 42 % des petits patrons jugent que la situation se dégrade. Résultat de ce climat morose : près de 70 % d'entre eux ressentent une anxiété forte ou modérée et 24 % reconnaissent avoir eu de problèmes de santé liés à leur activité professionnelle au cours des deux dernières années. Parmi ces personnes, 58 % ont consulté un médecin. Les dirigeants évoquent notamment une charge de travail trop élevée (34 %), la pression des clients (29 %) et des problèmes avec leurs salariés (18 %).
Pour résister à la pression, ces dirigeants se tournent en premier lieu vers leur conjoint pour 65 % d'entre eux et pour 80 % pour les moins de 35 ans. Caractéristique forte du monde des TPE, l'isolement accentue la perception des difficultés. En dehors du cercle familial et amical, les petits patrons sont rares à partager leur expérience entre pairs. Ils ne sont en effet que 12 % à se confier à un collègue et 8 % à un ou plusieurs de leurs salariés. Plus inquiétant encore, 15 % d'entre eux gardent leurs préoccupations pour eux.
Clientèle exigeante et charge de travail
La crise, amorcée en 2008, impacte tout particulièrement les petites structures touchées de plein fouet par un niveau de consommation en berne et confrontées à une clientèle toujours plus exigeante. Les perspectives incertaines en cette fin d'année 2012 renforcent leurs inquiétudes. Ainsi, 42 % des petits patrons jugent que la situation se dégrade. Résultat de ce climat morose : près de 70 % d'entre eux ressentent une anxiété forte ou modérée et 24 % reconnaissent avoir eu de problèmes de santé liés à leur activité professionnelle au cours des deux dernières années. Parmi ces personnes, 58 % ont consulté un médecin. Les dirigeants évoquent notamment une charge de travail trop élevée (34 %), la pression des clients (29 %) et des problèmes avec leurs salariés (18 %).
Pour résister à la pression, ces dirigeants se tournent en premier lieu vers leur conjoint pour 65 % d'entre eux et pour 80 % pour les moins de 35 ans. Caractéristique forte du monde des TPE, l'isolement accentue la perception des difficultés. En dehors du cercle familial et amical, les petits patrons sont rares à partager leur expérience entre pairs. Ils ne sont en effet que 12 % à se confier à un collègue et 8 % à un ou plusieurs de leurs salariés. Plus inquiétant encore, 15 % d'entre eux gardent leurs préoccupations pour eux.
Publié par Valérie Meursault
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vendredi 23 novembre 2012