Catherine Querard, présidente du syndicat professionnel GHR, s’est rendue à Bercy le 1er octobre pour rencontrer Marina Ferrari, ministre déléguée à l’Économie du Tourisme. Un entretien qui a permis à la présidente d’aborder avec la ministre différents sujets. Tout d’abord, la ministre a rassuré Catherine Querard en lui assurant qu’elle était totalement déléguée au tourisme. L’occasion également de lui dire qu’elle était convaincue de l’importance du tourisme et de ses acteurs dans l’économie et pour l’emploi et qu’elle tient à améliorer l’attractivité des métiers de l’hôtellerie-restauration.
Pour le plus concret :
- Opposition de la ministre à une augmentation de la TVA pour le secteur
- Pouvoir d’achat : rappel de la demande de pérennisation de l’exonération de charges sociales et fiscales ainsi que d’impôt sur le revenu les pourboires
- Pouvoir d’achat : la Ministre a tenu à dire que la dérogation permettant de payer tous produits alimentaires au moyen de titres-restaurant serait vraisemblablement prolongée. C’est une information importante que le GHR n’entend pas accepter ou à tout le moins pas sans compensation pour les entreprises de restauration.
- Emploi : la Ministre s’est montrée sensible à la proposition visant à libérer encore davantage les forces de travail en autorisant par exemple le recours à des auto-entrepreneurs. Elle a invité le GHR à y travailler avec elle. C’est une annonce que le GHR a saluée immédiatement. De même la ministre a proposé de travailler avec sa collègue Ministre du Travail à une révision du bonus-malus. Le GHR demande que les périmètres des secteurs concernés soient affinés et surtout l’exclusion de certains types de contrats, les contrats saisonniers et les CDDU.
Enfin, cet entretien a aussi été l’occasion d’aborder d’autres grands chantiers :
- la réduction du coût du travail au moyen d’une TVA sociale permettant de financer une partie de la protection sociale par les consommateurs et non par les seuls salariés et entreprises, l’accès au logement des salariés, notamment des saisonniers, la transition écologique et digitale - la ministre est très au fait de la directive DMA - ou encore la promotion de nos activités au moyen de la définition du nom restaurant ou encore du classement hôtelier européen HSU, ainsi que la promotion de la destination France dans le cadre d’une réforme d’Atout France.