Le Splendid Hotel & Spa dispose d'un toit-terrasse avec piscine, autour
de laquelle, en saison, les clients de l'hôtel se prélassent avec plaisir et
dégustent leurs repas. Mais les goélands niçois ont eux aussi décidé de
profiter de cet espace de bien-être… et de piquer au passage dans l'assiette
des clients. C'est au petit déjeuner
que les oiseaux sont les plus gourmands. "Les clients ont tendance à se
lever pour aller se resservir, c'est là que les goélands interviennent", explique
Michel Tschann, propriétaire de l'Hôtel Splendid à Nice. Les volatiles dérobent
les viennoiseries ou autres mets en attente. Certains clients ont été effrayés,
et les équipes leur ont alors conseillé de s'attabler à l'intérieur, car les
goélands sont une espèce protégée, ce qui limite grandement le champ d'action
de l'hôtel. Au-delà de l'image délicate que cela renvoie vis-à-vis des clients,
la gêne est également matérielle, puisque l'hôtel ne compte plus les tasses et
autres éléments de vaisselle brisés par une envolée subite.
"On a le sentiment de ne pas pouvoir agir"
"La ville a déjà fait un travail sur une espèce qui envahissait les platanes et causait des nuisances en matière d'hygiène sur nos terrasses, mais les goélands étant protégés, on a le sentiment de ne pas pouvoir agir", poursuit Michel Tschann, d'autant que cette espèce est vorace et peu craintive. "Nous avons tenté des 'effaroucheurs' avec des bandes MP3, mais leur efficacité n'a duré qu'une semaine. On nous a conseillé de changer régulièrement les bandes, ce que nous allons tester." D'autres hôtels subissent le même sort sur la Côte d'Azur. Si de grands hôtels, comme le Martinez à Cannes, font appel à des fauconniers pour effrayer les espèces intruses, les hôtels niçois pourraient envisager un tir groupé pour se débarrasser des indésirables.
"On a le sentiment de ne pas pouvoir agir"
"La ville a déjà fait un travail sur une espèce qui envahissait les platanes et causait des nuisances en matière d'hygiène sur nos terrasses, mais les goélands étant protégés, on a le sentiment de ne pas pouvoir agir", poursuit Michel Tschann, d'autant que cette espèce est vorace et peu craintive. "Nous avons tenté des 'effaroucheurs' avec des bandes MP3, mais leur efficacité n'a duré qu'une semaine. On nous a conseillé de changer régulièrement les bandes, ce que nous allons tester." D'autres hôtels subissent le même sort sur la Côte d'Azur. Si de grands hôtels, comme le Martinez à Cannes, font appel à des fauconniers pour effrayer les espèces intruses, les hôtels niçois pourraient envisager un tir groupé pour se débarrasser des indésirables.
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE
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