À moins d'une heure des principales villes de Bretagne occidentale et du bord de mer, Carhaix bénéficie d'une situation stratégique et d'un environnement exceptionnel entre les montagnes Noires et les monts d'Arrée. C'est aussi le lieu d'un festival renommé en France : Les Vieilles Charrues. En mai 2011, Matthieu Guillemot et Jean-Marc L'Hostis deux Carhaisiens pure souche, et Yvan Cozic, un expatrié, achètent l'une des plus vieilles bâtisses de la capitale du Poher, datant du XVIIe siècle, qu'ils transforment en un restaurant atypique très apprécié aujourd'hui par une clientèle variée.
Cuisine authentique
Le cuisinier Matthieu Guillemot se souvient des travaux difficiles qu'ils ont entrepris pour transformer l'établissement : "Nous avons mouillé les maillots, charrié des tonnes de cailloux et grimpé des échelles, sans une once de découragement."
Aujourd'hui le restaurant propose une cuisine authentique et originale, des produits locaux de première fraîcheur, avec des plats comme le Tarti Breiz (pommes de terre, oignons, andouille du Guéméné, vin blanc, crème, le tout gratiné à la tomme de Carhaix) ou le El Arroub (viande hachée au thym, aubergine, huile d'olive de Palestine, riz), du nom du camp Palestinien jumelé avec Carhaix.
Jean-Marc L'Hostis, ancien salarié des Vieilles Charrues, veille à la bonne gestion de l'entreprise. Il est aussi très présent en salle et se dit très satisfait de cette première année. "On est fier d'avoir une clientèle variée, qui va de l'ouvrier au banquier, et qui apprécie ce cadre et cette cuisine militante. Nous faisons les choses sérieusement sans se prendre au sérieux."
Publié par Jean-Yves Tournellec