Léon n’est plus de Bruxelles. Le nouveau Léon est « une fish brasserie depuis 1893 ». C’est ce que revendique la marque pour signifier sa mutation. « Nous avons une image très « moules-frites » alors que nous avons une offre plus riche et qui s’élargit avec plus de tapas, avec des fruits de mer à partager, une vraie gamme de salades (caesar crevette, fish, veggie et poulet), du poisson cru et même du homard. La nouvelle carte mise en place à Aéroville comme le nouveau décor s’approprie de nouveaux codes pour plus de modernité. C’est une parfaite association entre le savoir-faire historique de Léon de Bruxelles et celui du Groupe Bertrand », explique Laurent Gillard, directeur général de Léon.
Exit « de Bruxelles » et la couleur verte. Léon plonge dans le bleu, l’univers marin avec les cordages, les casiers, la céramique, le bois clair comme une maison au bord de la mer. Le premier Léon nouvelle version, 120 places assises, qui devait ouvrir le 1er avril (poisson d’avril), exhibe donc ses nouveaux marqueurs en juillet. 24 salariés dont 10 en cuisine sont sur le pont avec la nouvelle carte présentée dans une vaisselle elle aussi flambant neuve comme les arts de la table. Une carte de cocktails et mocktails élaborée par le chef barman du groupe Bertrand a été mise en place. Autant de nouveautés à maîtriser et à commercialiser comme le homard-frites à 26,90 euros ou en version lobster roll, ou le poké saumon. « Nous avons une clientèle très fidèle qui peine à se renouveler. Des seniors et des familles avec 8% de menus enfants, c’est bien. Avec le nouveau Léon, nous voulons élargir notre clientèle des 25-40 ans. Nous avons une bonne image qualité-prix. Nous voulons être la référence des produits de la mer pour tous. L’évolution de Léon le fait entrer dans le XXIème siècle », souligne Laurent Gillard.
« Avec la crise du coronavirus, nous passons sur des prévisions raisonnables. Le déploiement de Léon au niveau national sera très progressif », dit le patron de Léon. Sur les 80 restaurants de la chaîne, tous (sauf 2) ont rouvert leurs portes le 22 juin. La fréquentation est en baisse de 20% en province, meilleure en région parisienne, et très basse à Paris. Néanmoins la livraison via les plateformes et le click & collect fonctionnent. « Nous avons eu la chance de récupérer des terrasses. Nous avons rajouté des séparations et imprimé des menus jetables. Nous avons formé les équipes avec le port du masque et le lavage des mains très réguliers. La carte a été réduite mais l’on retrouve tous les produits emblématiques ». Reste que les conséquences de la pandémie imposent la prudence. Seul un deuxième restaurant passera en bleu d’ici la fin de l’année.
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Publié par Nadine LEMOINE