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Fin décembre, le restaurant Le Saint-Benoît a fermé
définitivement ses portes. Une page se tourne pour cet établissement créé sur
la volonté du Prince Rainier en 1986 et confié à Marcel Athimond. Le chef avait à l'époque été immédiatement conquis
par la situation privilégiée de l'établissement, sa vue imprenable sur le port
et la proximité du parking sur lequel il était édifié. Pour lui et sa femme (en
salle), l'aventure s'est terminée après trente ans passés à proposer une cuisine
principalement dédiée aux produits de la mer. "J'étais le seul à l'époque et,
comme les femmes font rarement du poisson à la maison, la clientèle a mordu à l'hameçon",
se souvient Marcel Athimond.
Salariés fidèles
Pour le professionnel, "les atouts du lieu nous ont sauvés quand les choses allaient mal pour les autres". Le triplement de l'offre de restauration monégasque en quarante ans,l'a peu impacté grâce à sa capacité à fidéliser la clientèle. "Nous disposions d'une grande salle de 120 couverts et je travaillais beaucoup avec les associations, elles-mêmes génératrices de nouveaux clients. Les groupes, fêtes de famille, mariages, baptêmes représentaient pour nous environ 50 % du chiffre d'affaires."
L'établissement a compté jusqu'à quinze salariés, restés fidèles pour la plupart : vingt-huit ans de maison pour le maître d'hôtel, vingt-quatre ans pour le chef de partie, douze ans pour les autres employés. Président du Cordon d'or pendant vingt-deux ans, vice-président de la Fondation Auguste Escoffier, officier de l'ordre de Saint-Charles, chevalier des Palmes académiques, Marcel Athimond, très impliqué dans la défense de la cuisine, quitte aujourd'hui la scène professionnelle, satisfait. Le lieu, lui, va bientôt connaître une nouvelle destinée. Repris par le groupe Costes, il est voué à devenir une brasserie avec lounge bar.
Salariés fidèles
Pour le professionnel, "les atouts du lieu nous ont sauvés quand les choses allaient mal pour les autres". Le triplement de l'offre de restauration monégasque en quarante ans,l'a peu impacté grâce à sa capacité à fidéliser la clientèle. "Nous disposions d'une grande salle de 120 couverts et je travaillais beaucoup avec les associations, elles-mêmes génératrices de nouveaux clients. Les groupes, fêtes de famille, mariages, baptêmes représentaient pour nous environ 50 % du chiffre d'affaires."
L'établissement a compté jusqu'à quinze salariés, restés fidèles pour la plupart : vingt-huit ans de maison pour le maître d'hôtel, vingt-quatre ans pour le chef de partie, douze ans pour les autres employés. Président du Cordon d'or pendant vingt-deux ans, vice-président de la Fondation Auguste Escoffier, officier de l'ordre de Saint-Charles, chevalier des Palmes académiques, Marcel Athimond, très impliqué dans la défense de la cuisine, quitte aujourd'hui la scène professionnelle, satisfait. Le lieu, lui, va bientôt connaître une nouvelle destinée. Repris par le groupe Costes, il est voué à devenir une brasserie avec lounge bar.
Publié par Anne SALLÉ
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