"Nous proposons un menu ouvrier à 13 € avec entrée, plat, fromage, dessert, vin et café. L'hiver, on y ajoutera une assiette de soupe", explique Georges Henry. Son épouse, seule en cuisine, n'avait jamais exercé ce métier. "Je redoutais l'organisation, la gestion des quantités. Finalement, ça se passe bien", affirme-t-elle.
Sa cuisine est familiale, à base de produits frais. "Je n'ai pas de cuisson minute. Mes plats sont souvent en sauce, consistants, mais les routiers ne sollicitent pas de grandes quantités. Ils recherchent la qualité", dit-elle.
Le couple est ravi. Lui s'occupe du bar et du restaurant avec l'aide d'une serveuse. Aucun plat n'est servi deux fois dans une semaine. "La seule exception, c'est le jeudi. Ce jour-là, on fait un couscous, un choix au hasard, et c'est le jour où l'on reçoit le plus de monde", dit-elle.
Georges et Stéphanie Henry ont réaménagé la cuisine et la salle, sécurisé le parking de 1 200 m2. Chaque jour, 13 000 véhicules passent devant le restaurant, situé entre Decazeville et Rodez. Il est ouvert du lundi au vendredi de 5 h 40, pour les premiers cafés, à 22 heures.
"Un boulanger a des horaires plus pénibles", constate, en connaissance de cause, Georges Henry. "Nous fermons le samedi après-midi et le dimanche. Nous avons une vraie vie de famille avec nos deux filles", conclut sa femme.
Publié par Bernard DEGIOANNI