"Notre métier consiste avant tout à prospecter de nouveaux clients pour les producteurs languedociens. Nous avons un ratio d'environ 60 acheteurs pour une vingtaine de producteurs. Nous invitons les acheteurs à nos divers événements à condition qu'ils s'engagent à acheter au moins cinq nouveaux produits, les vins par exemple, pour leurs centres de distributions, et ce sans porter préjudice aux produits qui seraient déjà en catalogue, nous vérifions les stocks de ces acheteurs afin d'éviter toute manoeuvre dolosive. Et pour les restaurateurs, nous organisons des dégustations thématiques."
"Luxe et savoir-faire incontestable"
Afin de pouvoir bénéficier de la visibilité du label Sud de France, les entreprises doivent auparavant s'affilier. Présent dans près de 80 pays, le label Sud de France dispose de trois autres vitrines comme celle de New York : à Londres (Angleterre), à Shanghai (Chine) et à Casablanca (Maroc). "C'est le conseil régional Languedoc-Roussillon qui finance ses vitrines, poursuit Marianne, et depuis trois ans nous connaissons un succès grandissant pour plusieurs raisons. En raison de la crise, les Américains sont amateurs de vins français et recherchent aujourd'hui un rapport qualité/prix optimal, or la région Languedoc-Roussillon produit aujourd'hui des vins comparables en termes de qualité à ceux du Bordelais pour un tarif plus attractif. Ensuite les produits français ont une image associée à la fois au luxe et à un savoir faire incontestable, enfin la région Languedoc-Roussillon est très à la mode en ce moment aux États-Unis." Partenaire de nombreux événements, le label Sud de France a su se faire connaître et conquérir le pays de l'oncle Sam pour faire connaître ses nombreux producteurs aussi bien de vins que de produits finis tels que la rouille sétoise ou l'aïoli permettant ainsi de développer le commerce à l'export.
Publié par A. J. A.