Le Hérisson : la reconversion réussie d'une institutrice

"J'aimais mon métier mais chaque fois que j'allais au restaurant, j'avais la confirmation que ma voie était là. Le Hérisson est un projet qui a exigé trois ans de préparation", se souvient Nathalie Arbefeuille, institutrice pendant dix-huit ans.

Seule en cuisine, elle propose un buffet de 6 à 8 entrées, un plat du jour et un buffet de 4 à 6 desserts pour 13,50 €. "Le plat du jour est traditionnel, ça peut être de la daube, une poule-au-pot, de la blanquette de veau..." Entrées, plat et desserts, qui changent tous les jours, sont installés sur une grande desserte. Les clients se servent. "C'est une formule qui me permet de faire ce que j'aime, uniquement avec des produits frais et un seul employé", ajoute Nathalie Arbefeuille.

Le bon choix

"Avant de me lancer, j'ai voulu voir si mon projet était viable", ajoute-t-elle. Georges Camuzet (Un Air de Famille à Toulouse) l'a accueillie en stage. À 45 ans, et après un mois d'exploitation, Nathalie Arbefeuille est désormais sûre d'avoir fait le bon choix : "C'est un métier difficile, il faut apprendre à ne rien gaspiller, mais c'est moins exténuant qu'être institutrice." Le restaurant est ouvert au déjeuner, du lundi au vendredi.