C'est en 1987 que le groupe SOCRI, holding familiale détenue par Henri Chambon dont l'activité principale se situe dans le BTP se diversifie dans l'hôtellerie avec le rachat de l'ex-ambassade de la Sierra Leone. L'hôtel particulier situé avenue Malakoff dans le XVIe arrondissement à Paris est transformé en un hôtel de 42 chambres et deux suites. Cette diversification hôtelière confiée à sa fille Célia, sera suivie par le rachat de trois autres hôtels : le Grand Hotel Loréamar à Saint-Jean-de-Luz, en 2000 et 2005, le Mas de Pierre à Saint-Paul-de-Vence (06) en 2004 et le Pullman Montpellier Antigone en 2011. Tous les travaux dans tous les hôtels sont assurés par Patrick Ribes, architecte décorateur.
Vingt-cinq ans après une première rénovation marquée sous le signe de l'Art Déco, Patrick Ribes adopte cette fois un style plus contemporain privilégiant la lumière partout dans l'hôtel. Une verrière au rez-de-chaussée a été créée pour donner plus de clarté à la salle de réunion, de grandes fenêtres et des peintures blanches dans les chambres pour capter la luminosité et contraster avec les couloirs sombres. L'ensemble des atouts de la décoration a été résumée dans un nouveau logo, sorte de pictogramme où l'on retrouve le V de la victoire mais aussi de la verrière ou de verre pour symboliser le bar où l'on sert des cocktails inédits. Enfin on retrouve le M comme massage pour le spa (un spa cosy d'à peine 100 m2), avec hammam et sauna.
Entrer dans le top 100 des hôtels de la capitale
Thomas Séchet, le directeur de l'hôtel se plaît à dire que celui-ci est livré dans son écrin, puisque le logo s'apparente à une sorte de diamant inversé à multiples facettes. À titre d'illustration, les deux suites portent d'ailleurs le nom d'un diamant célèbre, le Regent ou le Sancy. Pourtant, selon lui, ce qui fait la différence à la Villa Maillot, c'est le service. "L'état d'esprit est celui d'une maison d'habitation. Comme nous n'avons que 42 chambres, nous connaissons tous nos clients", confie-t-il. Conscient de la satisfaction des clients face à cette rénovation, qui a tout de même duré sept mois, le directeur a un objectif, "faire partie au bout de six mois sur les réseaux sociaux des 100 premiers hôtels sur les 2 400 recensés à Paris".
Aux petits soins avec ses clients, ce vrai professionnel de l'hôtellerie, qui a intégré le groupe en 2011, sait les séduire. Pour mieux se vendre, il a choisi Hotels & Préférences, le réseau qui semble convenir le mieux à la Villa, car "ils représentent une modernité qui convient bien à notre image", dit-il. Encore en rodage, la Villa Maillot compte sur son anniversaire pour faire le buzz dans Paris et montrer qu'à Porte Maillot, il n'y a que des hôtels de plus de 1 000 chambres et que l'on peut trouver une certaine intimité dans des hôtels de plus petite capacité. Le 25 juin, l'hôtel fêtera ses 25 ans. Un quart de siècle de réussite dans l'hôtellerie pour Socri et l'occasion de tester les nouveaux cocktails du chef barman Robin Boiteux.
Publié par X. S.