Le bureau de l'Umih Pays basque (680 adhérents) a été renouvelé en
octobre dernier. La première assemblée générale de son nouveau
président, Jean-Pierre Istre, hôtelier à Biarritz, a donc eu lieu le 20
mars dernier, sur le salon Horesta, à Biarritz. Ici comme ailleurs, la
problématique Airbnb est vive. "La ville de Biarritz a reçu un chèque de 33 000 €
de la part d'AibBnb pour le règlement des taxes de séjour pour une partie de l'année
2016, mais le potentiel est beaucoup plus important. Par ailleurs, d'autres
pratiques se développent et vont porter préjudice aux établissements : la
restauration entre particuliers, des soirées sur des terrasses privées louées
pour l'occasion…", souligne-t-il, de concert avec Roland Héguy, le président confédéral de l'Umih, présent pour l'occasion.
Une marque comme outil de promotion
Autre point, positif cette fois, évoqué avec Michel Veunac, maire
de Biarritz : le bénéfice de la marque Biarritz-Pays basque, l'une des 20
chargées de promouvoir la France à l'international. "Ma volonté est de faire
un seul Pays basque. 158 communes se sont regroupées pour valoriser cette
marque. Les touristes ne recherchent plus seulement la mer et le soleil. Ils
veulent aussi découvrir des villages. Nous voulons que le Pays basque intérieur
se serve de la notoriété de Biarritz. Il faut jouer collectif pour y arriver",
assure Jean-Pierre Istre.
Fluidifier la communication
Par ailleurs, l'Umih accompagne la ville dans la mise en place d'une
charte de la vie nocturne - à l'instar de celle existant à Bayonne. "Nous l'avons signé en
2016 et elle va entrer en application. Elle demande aux professionnels de faire
un peu plus d'efforts que ce que la loi exige. L'un des cafetiers de la ville s'est
proposé d'être médiateur pour aider à régler les conflits potentiels. Nous
souhaitons étendre ce dispositif à d'autres villes pouvant être concernées,
comme Saint-Jean-de-Luz", indique Jean-Pierre Istre. Il rappelle que l'Umih
est présent auprès de ses adhérents dans d'autres dossiers : aider les
hôteliers bayonnais à se rencontrer et se fédérer, trouver des solutions pour
le recrutement et le logement des saisonniers, ou encore s'assurer du
remplacement des pré-enseignes dans les villages.
Publié par Laetitia Bonnet Mundschau