En juin, l'Umih et le GNC avaient déjà fait savoir qu'ils étaient formellement opposés au relèvement de la taxe de séjour, préconisé par Gilles Carrez, pour renforcer le financement du Grand Paris Express. La semaine dernière, le député LR du Val de Marne a remis son rapport au Premier ministre et maintient le cap, suggérant de majorer la taxe de séjour. « Si son taux s'établissait à 30%, elle pourrait représenter une recette d'au mois 30 M d'euros et très dynamique » indique-t-il. Le rapport évoque notamment les effets des mesures applicables aux hébergements meublés non classés mis en location sur les plateformes de réservation en ligne. Mais les organisations professionnelles de la rue d'Anjou restent vent debout, rappelant que la collecte de la taxe de séjour, dont le montant a « déjà doublé en Ile de France sur les six dernières années » est supporté à plus 80% par les hôtels et les résidences de séjour. Elles estiment également que le mélange des genres est incohérent. « Arrêtons en France notre schizophrénie fiscale sous prétexte que la Région Ile-de-France affiche de bons résultats en terme de fréquentation touristique pour le 1ersemestre 2018. Nos entreprises, pour former, se développer et embaucher ont besoin de stabilité fiscale et non pas d'être considérées comme une variable d'ajustement financière » a réagi Roland Héguy, président confédéral de l'Umih, estimant une nouvelle fois que les touristiques, qu'ils soient français ou étrangers, « ne sont pas responsables de la situation financière du Grand Paris Express et n'ont pas à supporter un nouvel impôt venant pallier les carences et les manquements des parties responsables ». Le député propose également une hausse de la taxe sur les bureaux.
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Publié par Sylvie SOUBES