Depuis 2009, date son rachat par
le groupe Bessé, l'hôtel Edouard 7 (Paris, IIe) s'est
peu à peu métamorphosé. Sous l'impulsion d'Anne Jousse, la propriétaire,
l'hôtel vient d'achever avec Christophe Daudré une rénovation commencée
en 2010 avec Marina Bessé.
Dans un esprit moins théâtral et
plus sobre, l'Edouard 7 s'inscrit
dans l'histoire du quartier. Le bar est devenu plus cosy avec ses velours et
ses teintes bleutées qui mettent en valeur les vitraux originaux. Le restaurant,
tout en clarté et très contemporain, rappelle avec des photos la proximité de l'Opéra
Garnier. Pour la rénovation des
chambres, le décorateur a privilégié les couleurs de quatre pierres précieuses
- saphir, émeraude, rubis et citrine -, en clin d'oeil aux nombreuses bijouteries
du quartier. Dans chaque chambre, la couleur dominante se décline en plusieurs
nuances sur les tissus comme sur les murs, alors que le marbre des salles de
bains apporte une pointe de raffinement.
"Un nom signifiant et symbolique"
Le fil conducteur de cette
rénovation a été "de se recentrer sur l'Opéra, universellement connu et que
l'on aperçoit depuis les balcons de l'hôtel qui donnent sur l'avenue",
explique la nouvelle directrice générale, Emmanuelle
Smith, à la tête d'une équipe de
55 personnes. Arrivée début janvier dans l'hôtel, la jeune directrice explique "J'ai
proposé de modifier le nom de l'hôtel pour le rendre plus accessible aux clients
étrangers. En devenant Edouard 7 Paris Opéra, nous avons un nom
signifiant et symbolique partagé par tous dans le monde." Reprenant
à son compte les enseignements des groupes hôteliers Marriott et Hilton où elle
a fait ses premières armes, elle foisonne d'idées pour personnaliser ses
prestations tant auprès de sa clientèle d'affaires que de sa clientèle loisirs.
"Mon idée est de développer au maximum la relation client, avec en priorité le traitement des
commentaires : toute réponse devant être traitée au maximum dans
les 48 heures."
Publié par Catherine AVIGNON