"Nous avions envie de nous ancrer en Bretagne." Philippe Quintana, président de l'Association des professionnels indépendants de l'industrie hôtelière (Apiih), connaît bien la région puisqu'il vit à Nantes (44) depuis une trentaine d'années. Plus stratégiquement, les adhérents qui composent aujourd'hui le bureau de l'Apiih, créée en 2010 et partenaire du Synhorcat, sont tous d'anciens membres de l'Umih 44-49. Il y avait donc une logique évidente à poursuivre l'extension de l'Apiih vers le grand Ouest. Philippe Quintana ne cache pas qu'après la Bretagne, il vise la région Poitou-Charentes.
Défendre « une hôtellerie en souffrance »
C'est donc à Lorient (56) que le président de l'Apiih, également restaurateur à Nantes, a souhaité officialiser la naissance du pôle Bretagne de son syndicat. Une occasion pour lui de mettre en avant ses priorités pour 2012. À commencer par "prendre la défense d'une hôtellerie en souffrance". Pour cela, l'Apiih est à l'origine du site RED (reservationendirect.com), qui permet aux hôteliers de louer leur chambre "en évitant d'utiliser les intermédiaires de commercialisation en ligne, dont les taux de commissions sont de plus en plus élevés", explique Philippe Quintana. Autre dossier brûlant : les normes d'accessibilité prévues pour 2015. "Nous sommes partenaires de Cap'Horizon, une association qui pratique des diagnostics d'accessibilité, des formations et du conseil en aménagement."
Pour "la transparence dans l'assiette"
Côté restauration, l'Apiih réclame "la transparence dans l'assiette". "Nous souhaitons valoriser la restauration d'excellence : celle qui mise sur la qualité en transformant un produit brut, surgelé ou pas, pour la confection des plats", insiste Philippe Quintana. Le syndicaliste se dit également favorable à la dénomination de Maître restaurateur, "dont il suffit de faire la demande en préfecture". À cette transparence s'ajoute une volonté d'"indépendance", "indispensable pour conserver une marge de manoeuvre". Mais aussi pour susciter l'intérêt des professionnels et ainsi augmenter le nombre des adhérents, estimé aujourd'hui à 1 500, répartis dans une cinquantaine de départements.
Le 20 mars prochain à Paris, des rencontres sont prévues entre l'Apiih, le Synhorcat et des représentants des candidats en campagne pour la présidentielle. "Ce sera le moment de faire passer les bons messages", commente Philippe Quintana. Ce sera aussi l'occasion de tester l'influence de son jeune syndicat.
Défendre « une hôtellerie en souffrance »
C'est donc à Lorient (56) que le président de l'Apiih, également restaurateur à Nantes, a souhaité officialiser la naissance du pôle Bretagne de son syndicat. Une occasion pour lui de mettre en avant ses priorités pour 2012. À commencer par "prendre la défense d'une hôtellerie en souffrance". Pour cela, l'Apiih est à l'origine du site RED (reservationendirect.com), qui permet aux hôteliers de louer leur chambre "en évitant d'utiliser les intermédiaires de commercialisation en ligne, dont les taux de commissions sont de plus en plus élevés", explique Philippe Quintana. Autre dossier brûlant : les normes d'accessibilité prévues pour 2015. "Nous sommes partenaires de Cap'Horizon, une association qui pratique des diagnostics d'accessibilité, des formations et du conseil en aménagement."
Pour "la transparence dans l'assiette"
Côté restauration, l'Apiih réclame "la transparence dans l'assiette". "Nous souhaitons valoriser la restauration d'excellence : celle qui mise sur la qualité en transformant un produit brut, surgelé ou pas, pour la confection des plats", insiste Philippe Quintana. Le syndicaliste se dit également favorable à la dénomination de Maître restaurateur, "dont il suffit de faire la demande en préfecture". À cette transparence s'ajoute une volonté d'"indépendance", "indispensable pour conserver une marge de manoeuvre". Mais aussi pour susciter l'intérêt des professionnels et ainsi augmenter le nombre des adhérents, estimé aujourd'hui à 1 500, répartis dans une cinquantaine de départements.
Le 20 mars prochain à Paris, des rencontres sont prévues entre l'Apiih, le Synhorcat et des représentants des candidats en campagne pour la présidentielle. "Ce sera le moment de faire passer les bons messages", commente Philippe Quintana. Ce sera aussi l'occasion de tester l'influence de son jeune syndicat.
Publié par Anne EVEILLARD
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