Dans la jungle des enseignes de burgers, King Marcel mise sur un produit gourmet, fait maison et typiquement français. "Tous les légumes et nos pains sont livrés par des fournisseurs locaux. La viande est limousine, les fromages sont AOP et IGP... Les produits sont 100 % français, à l’exception du cheddar affiné 6 mois, en provenance d’Irlande. Et tout est frais : on n’a même pas de congélateur", souligne le cofondateur Christophe San Miguel.
Le décor reprend les codes des bistrots parisiens (carrelages métro, banquettes en moleskine…). "On a souhaité un lieu plus convivial que les autres marques, avec en moyenne 80 places assises. On y a mixé l’univers de la restauration à table et celui de la restauration rapide, en proposant une décoration léchée, une prise de commande au comptoir, des bières à la pression, ou encore une carte des vins", poursuit-il. Autre spécificité du concept : son positionnement prix, avec un ticket moyen de 14,50 € et des burgers débutant à 10 €. "Notre objectif, c’est d’être le moins cher des meilleurs burgers", sourit l’entrepreneur.
Repenser son offre
Classé parmi les 5 meilleurs burgers de France selon Tripadvisor, King Marcel manie astucieusement les réseaux sociaux. "On est une petite structure avec des budgets limités, explique Christophe San Miguel. On a donc exclu la presse, faute de moyens, et tout misé sur le digital. Par exemple, on a mobilisé nos équipes, et quand des clients viennent manger tranquillement un burger le samedi, on leur demande de déposer un avis, en toute légalité.” La marque distribue ainsi des cartes de visite avec un QR code à ses clients : en scannant ce code-barres, ces derniers sont directement redirigés vers une page TripAdvisor sur laquelle ils peuvent laisser leur appréciation.
Née en 2013, l’enseigne compte aujourd’hui douze restaurants (dont sept en franchise), à Lyon, Paris, Levallois-Perret, Marseille, Nice, La Clusaz, Dijon et Metz. D’autres points de vente devraient ouvrir leurs portes d’ici 2020 près de Créteil, dans le XIIe arrondissement de Paris, à Bordeaux ou encore Nanterre. "Nous visons 30 à 40 établissements à terme, au rythme de 4 à 5 ouvertures par an, et l’international d’ici deux ou trois ans", précise-t-il. D’ici là, le concept pourrait être amené à évoluer : "Le mono-produit est bien pour se lancer et gagner en notoriété. Mais les plus gros consommateurs de burgers viennent au mieux une fois par semaine. On songe donc à des gammes de produits plus larges et une offre sucrée pour l’après-midi". À suivre.
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Publié par Violaine BRISSART