Toutes les formes de restauration commerciale sont invitées, la semaine prochaine, à débattre de leur avenir. Ces assises, organisées par l’Umih, ont notamment vocation à rappeler le poids du secteur dans l’économie du pays : 55,8 milliards d’euros de chiffres d’affaires, 195 667 établissements - dont 85 % ont moins de dix salariés -, 836 200 salariés en 2017*. Un secteur toutefois en tension avec des postes non pourvus : 80 000 en salle, 114 000 en cuisine. Cette pénurie de main-d’œuvre et les difficultés à conserver les talents impactent la vitalité des entreprises et posent question dans le développement du tourisme.
D’autres défis vont être abordés. “Ces dernières années, la restauration a dû comprendre et mettre en œuvre plus de 50 modifications de son environnement législatif et réglementaire”, rappelle l’Umih, qui estime qu’actuellement, un restaurateur consacre en moyenne 15 heures par semaine aux tâches administratives.
Pour l’organisation professionnelle, s’emparer de la transformation numérique en s’appuyant sur les nouvelles technologies doit aussi permettre au restaurateur de se recentrer sur son cœur d’activité : l’accueil, le conseil et l’expérience client… Débattre est dans l’air du temps. Hubert Jan, président des restaurateurs de l’Umih, promet de faire bouger les lignes. Tout dépendra cependant de la pertinence et de la faisabilité des propositions.
*Source Gira et Dares
Publié par Sylvie SOUBES